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Coupe du monde au Japon : Le XV de France enchaîne sans briller contre les Etats-Unis (33-9)

Bernard Le Roux et les Tricolores ont fait la différence en fin de rencontre. Bernard Le Roux et les Tricolores ont fait la différence en fin de rencontre.[Dave Winter/Icon Sport]

Le bonus et rien de plus. Le XV de France a obtenu ce qu’il voulait, ce mercredi, contre les Etats-Unis avec un deuxième succès en autant de rencontres à la Coupe du monde au Japon (33-9). Mais le point supplémentaire du bonus offensif n'a pas caché les lacunes aperçues sur la pelouse.

Il n’y avait pas de quoi fanfaronner au moment de quitter le stade Fukuoka. Maladroits et indisciplinés, les Bleus avaient laissé la manière au vestiaire. Et ils ont longtemps joué à se faire peur face à une modeste équipe américaine. A quart d’heure de la fin, ils ont même vu leurs adversaires revenir à seulement 3 points (12-9), laissant craindre une fin de match sous tension comme lors de leur entrée en lice contre l’Argentine (23-21).

Mais, cette fois, Louis Picamoles et ses coéquipiers ont su se donner de l’air pour s’éviter une déconvenue retentissante, grâce à Gaël Fickou (19-9, 68e). L’apport du banc a ensuite fait la différence, avec notamment les entrées de Maxime Médard et Baptiste Serin, auteur d’un essai libérateur et synonyme de bonus (26-9, 70e), avant que Jefferson Poirot, lui aussi remplaçant au coup d'envoi, n’enfonce le clou définitivement (33-9, 78e) pour donner plus d’ampleur à un score en trompe-l’œil.

un festival de maladresses

Le début de rencontre a pourtant été prometteur et rien ne permettait d'imaginer une rencontre aussi pénible avec un essai d’entrée de Yoann Huget (6e), imité en milieu de première période par Alivereti Raka (24e). Loin d’être emballant, le XV de France a ensuite sombré dans les approximations avec une bouillie de rugby, qui a donné lieu à une multitude de fautes de mains et de pénalités concédées.

Avant le sursaut en fin de rencontre. Mais trop peu pour se réjouir. «Il y a encore du boulot c’est net, a reconnu Jacques Brunel au coup de sifflet final. On a eu du mal à maitriser cette partie. On a fait beaucoup d’erreurs.» «Ce fut compliqué. Beaucoup de choses n’ont pas fonctionné, a regretté de son côté le capitaine d’un jour Louis Picamoles. On n’a pas lâché. Et l’apport ainsi que la fraicheur du banc nous a faits du bien. Mais ce n’est pas encore suffisant.»

Les Tricolores ont désormais quatre jours pour bien récupérer et travailler ce qui n’a pas fonctionné, avant de retrouver une équipe des Tonga qui pourrait également lui mener la vie dure. Le revers du Mondial 2011 (19-14) est encore dans toutes les têtes. «C’est une partie qui va être terrible», a indiqué le manager français. Elle sera surtout déterminante dans la course à la qualification pour les quarts de finale.  

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