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Euroligue : Jusqu'où peut aller l'ASVEL de Tony Parker cette année ?

Les joueurs de l'ASVEL ont remporté tous leurs matches à domicile cette saison en Euroligue. Les joueurs de l'ASVEL ont remporté tous leurs matches à domicile cette saison en Euroligue. [Icon Sport]

Mais jusqu'où iront-ils ? Pour leur retour dans la compétition reine du basket européen, les Villeurbannais réalisent une belle entame et enchaînent les exploits, comme vendredi dernier lorsqu'ils sont venus à bout du champion en titre le CSKA Moscou (67-66). Mais la route est encore longue pour le club de Tony Parker, qui se déplace, ce vendredi, sur le parquet de l'Etoile rouge de Belgrade.

Après sept journées, l'équipe française occupe la 9e place de la poule unique composée de 18 équipes. Elle est à égalité avec le Real Madrid et le Panathinaikos, deux grosses cylindrées. Une véritable performance pour Antoine Diot -meilleur marqueur de l'équipe en Euroligue avec 11,8 points en moyenne- et ses partenaires eux-mêmes surpris par leur début de compétition.

En triomphant des Moscovites, sans le meneur français d'ailleurs, les Rhodaniens ont conservé leur invincibilité sur leur parquet cette saison avec quatre succès en autant de rencontres. «Nous avons eu un énorme soutien, a analysé le coach monténégrin. C'est ce qui nous permet d'aller chercher les grandes victoires».

Mais pour terminer à l'une des huit premières places qualificatives pour le tour suivant, l'ASVEL va devoir faire encore mieux car elle n'a toujours pas remporté le moindre match à l'extérieur en trois tentatives.

La quatrième, avec un déplacement sur le terrain de l'Etoile Rouge pour la 8e journée, sera peut être la bonne dans une salle où l'ambiance est l'une des plus chaudes d'Europe. Les Serbes réalisent une entame d'Euroligue compliquée avec seulement deux victoires en sept matches et surtout deux défaites à la maison en quatre rencontres. 

Invaincus en 8 journées de Jeep Elite, les joueurs de Zvezdan Mitrovic peuvent se focaliser sur les joutes européennes sans pression et, pourquoi pas, surprendre en atteignant le deuxième tour. Pour cela, il faudra quelques coups en déplacement, tout en restant souverain à domicile. 

Un mix entre jeunesse prometteuse et expérience

Ce qui ne sera pas une tache aisée car l'ASVEL possède l'un des plus petits budgets de la compétition. Elle peut compter sur sa défense collective et un jeu offensif basé sur la circulation de balle pour surprendre. Une identité prônée par le technicien monténégrin : «Notre jeu se repose sur trois principes : le coeur, l'effort et le soutien». La force de cet effectif est de s'appuyer sur un noyau d'internationaux français expérimentés comme Charles Kahudi, Antoine Diot, Jean-Charles Livio ou encore Edwin Jackson. 

La formation de l'ambitieux Tony Parker (honoré cette semaine du retrait de son maillot à San Antonio) compte également quelques jeunes pépites dans ses rangs à l'image du néo-international Théo Malédon (de retour après une blessure à l'épaule), à deux doigts de prendre part au dernier mondial avec les Bleus, et du prometteur Matthew Strazel, seulement âgé de 17 ans. Ajoutez à cela le talent des Américains Jordan Taylor ou Adreian Payne et le groupe est armé pour causer quelques soucis aux cadors européens. «Cette équipe me surprend chaque jour, ce ne sont pas les plus talentueux mais ils se donnent à 100%», conclut Zvezdan Mitrovic. Et il n'a peut-être pas encore tout vu…

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