Un nul ou une victoire. Rien d’autre. Tel est le mot d’ordre pour l’équipe de France qui affronte le Danemark, vendredi, pour le dernier match du Tour préliminaire du Mondial féminin de handball.
Après un début de compétition catastrophique avec une défaite contre la Corée du Sud et un nul face au Brésil, les championnes du monde en et d’Europe en titre se sont parfaitement reprises en écrasant d’abord la formation la plus faible de ce Championnat du monde, l’Australie (46-7) avant d’infliger à l’Allemagne sa première défaite (27-25).
Désormais remises dans le droit chemin, les coéquipières de « l’ange gardienne» Amandine Leynaud, impériale contre les Allemandes avec 13 arrêts, sont désormais dans l’impératif de ne pas s’incliner pour ce dernier match du Tour préliminaire si elles ne veulent pas être éliminées prématurément.
A la vie à la mort
En effet, pour se qualifier pour le Tour principal, les Bleues doivent terminer dans les trois premières équipes du groupe. Actuellement, les Françaises sont troisièmes avec 5 points, à égalité de points avec le Danemark, 4e, mais une meilleure différence de buts. Un nul suffirait donc dans cette finale de la poule B.
«C’est une équipe qui va jouer à la vie à la mort, a indiqué Estelle Nzé-Minko. On imagine bien l’enjeu pour elles. C’est un mélange d’excitation et d’envie énorme mais aussi un maximum de pression parce que c’est la descente aux enfers si elles ne gagnent pas.» Aux joueuses d’Olivier Krumbholz, qui avaient également mal commencer leur quête du titre mondial en 2017 (défaite en ouverture contre la Slovénie, ndlr) de se montrer à la hauteur et de confirmer qu’elles sont bel et bien de retourner à leur niveau.