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Après l'Euro, Florent Manaudou veut confirmer son renouveau aux championnats de France

Le public d'Angers va découvrir un «Flo» tout changé. Le public d'Angers va découvrir un «Flo» tout changé. [LaPresse / Icon Sport]

Le Manaudou nouveau est arrivé. Florent Manaudou, qui a effectué un très bon retour avec l’équipe de France de natation lors de l’Euro à Glasgow (Écosse) va pouvoir démontrer sa nouvelle forme à domicile lors des Championnats de France à Angers.

Trois ans après sa dernière apparition avec les Bleus, le nageur, qui s’était essayé au handball du côté d’Aix-en-Provence avant de retrouver les bassins en avril dernier, a décroché une médaille d’argent très prometteuse sur le 50 m. De quoi encourager le petit frère de Laure qui a l’ambition de reconquérir l’or olympique aux JO de Tokyo en 2020.

Si tout n’a pas été parfait lors de sa semaine écossaise, Florent Manaudou s’est montré très satisfait et a en effet envoyé des signaux très positifs à quelques mois de la grande échéance. «J’avais l’impression de voler sur l’eau, pas en termes de vitesse, mais de sensations, a confié le champion olympique 2012. Je ne suis pas crispé. Je pense que ça va m’apporter beaucoup pour les prochaines courses.»

Un corps différent par rapport à 2016

Et ses prochaines courses arrivent très vite puisqu’il sera donc en lice aux championnats de France à partir de jeudi à Angers, toujours en petit bassin. L’occasion de retrouver le public tricolore qui devrait être nombreux pour son retour dans un bassin tricolore.

Le public pourra ainsi découvrir un «Flo» tout changé. Depuis son retour, il a en effet un corps différent par rapport à 2016. «Depuis que je suis revenu, on me dit que je suis plus imposant, sourit-il. Pourtant je crois que j’ai moins de masse grasse qu’avant.»

A Glasgow mais également lors des sorties International Swimming League, la compétition qu’il dispute avec son équipe d’Energy Standard, le Français s’est montré plus fort. «Je suis plus fort dans les jambes, je pousse plus fort sur le plot, sur le mur, a-t-il détaillé. Je ne pense pas être plus puissant, en revanche j’arrive bien à transférer cette puissance sur le haut du corps.»

Toutefois, il a moins d’élasticité qu’auparavant mais ce n’est pas un désavantage. «Sous l’eau, je suis moins fort mais je nage plus vite qu’avant, a indiqué Manaudou. C’est de bon augure pour le grand bassin.» Il retrouvera les grands bassins lors de meetings à Luxembourg (24-26 janvier) et à Marseille (20-22 mars) puis lors des Championnats de France qualificatifs pour les JO 2020 mi-avril. Un programme bien rempli.

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