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Tout savoir sur Sekou Doumbouya, le jeune français qui explose en NBA

À 19 ans, Sekou Doumbouya n'est pas effrayé par des cadors comme Kawhi Leonard À 19 ans, Sekou Doumbouya n'est pas effrayé par des cadors comme Kawhi Leonard[SUSA / Icon Sport]

Il n'a que 19 ans, mais commence déjà à attirer tous les regards sur lui. Sekou Doumbouya a profité d'un enchaînement de blessures dans son équipe des Detroit Pistons pour se faire une place dans l'effectif, et réussir des performances plus qu'honorables.

Double-double, homme du match et poster de l'année

Après une première titularisation où il engrange 10 points et 11 rebonds face (excusez du peu) aux Clippers de Kawhi Leonard le 3 janvier, le natif de Conakry a très vite enchainé avec 16 points et 10 rebonds contre les Golden State Warriors ce 5 janvier. Soit un deuxième double-double (avoir plus de 10 unités dans deux catégories de statistiques différentes) en moins d'une semaine. L'ailier fort de 2m06 s'est même permis des actions de grandes classes, où il enchaîne notamment un contre avant d'aller marquer un trois points dans la foulée, de quoi mériter un titre d'homme du match.   

Mais le plus jeune joueur de la NBA ne veut pas en rester là. À l'occasion de sa quatrième titularisation, face à Cleveland, le gamin lâche un dunk qui sera certainement dans toutes les têtes lorsqu'il s'agira de faire le top 10 des actions de l'année. Face à Tristan Thompson, Sekou Doumbouya s'est donc clairement fait un nom. Car si en NBA les stats sont importantes, les «posters» le sont tout autant lorsqu'il s'agit de devenir populaire auprès des fans. 

Une patience récompensée 

Tout n'a pourtant pas parfaitement commencé pour Sekou Doumbouya en NBA. Performant en Jeep Elite et annoncé depuis de longs mois dans le top 10 de la draft NBA, il ne sera finalement choisi qu'en 15ème position par Detroit à l'été 2019. Et si son coach Dwane Casey se montre dithyrambique dans les premiers jours, il décide finalement d'envoyer le Français en G-League, l'équivalent d'une deuxième division de la NBA. L'entraineur estime alors que son poulain n'a pas les qualités suffisantes pour survivre dans la ligue la plus exigeante du monde, et qu'il lui faut encore s'endurcir un petit peu. Et au vu du résultat, il est difficile de lui donner tort. 

La précocité incarnée 

Il n'aura fallu que cinq petites années après ses premiers dribbles pour attirer le regard des franchises NBA. Alors qu'il habitait dans la banlieue d'Orléans (il porte d'ailleurs le numéro 45 en hommage au département du Loiret), il s'est mis au basket un peu par hasard à l'âge de 12 ans. Bien lui en a pris puisqu'il a très vite intégré l'Insep et des équipes professionnelles. Avant de s'envoler pour les Etats-Unis, il a ainsi joué pour Poitiers en Pro B, puis Limoges en Jeep Elite. Et déjà à cette période, des scouts américains faisaient le déplacement pour le voir jouer. À juste titre. 

L'avenir de l'équipe de France ?

Sekou Doumbouya fait partie d'une jeunesse prometteuse du basket français. Après lui, deux autres tricolores de moins de 20 ans s'annoncent comme des cracks. Theo Maledon (18 ans, ASVEL) et Killian Hayes (18 ans, Cholet) sont tous les deux annoncés comme de potentiels top 20 de la prochaine cuvée de draft, si ce n'est plus haut. S'il continue comme cela, avec son jeu spectaculaire, Sekou Doumbouya pourrait bien être le porte-étendard de la génération qui remplacera le duo Gobert-Fournier à la tête de l'équipe de France. De quoi être enthousiaste pour les Bleus à quatre ans des Jeux Olympiques de Paris. 

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