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Menu de rentrée copieux pour le CIO

Thomas Bach, président du Comité international olympique, à l'issue d'une conférence de presse, à Lausanne, le 5 décembre 2019 [Fabrice COFFRINI / AFP/Archives] Thomas Bach, président du Comité international olympique, à l'issue d'une conférence de presse, à Lausanne, le 5 décembre 2019. [Fabrice COFFRINI / AFP/Archives]

Entre le dossier du dopage en Russie et les accusations de corruption dans l'haltérophilie, la semaine s'annonce chargée pour le Comité international olympique (CIO) qui réunit mercredi sa commission exécutive avant une session vendredi et le début des JO d'hiver de la Jeunesse à Lausanne.

L'année 2019 s'était achevée sur l'exclusion de la Russie des compétitions sportives mondiales par l'Agence mondiale antidopage (AMA), pour avoir falsifié des données antidopage.

Fin décembre, l'agence russe antidopage Rusada annonçait avoir formellement contesté la mise au ban de la Russie.

Mais à six mois des Jeux olympiques de Tokyo, reste encore à l'AMA à saisir le Tribunal abritral du sport (TAS), juge suprême en matière sportive, pour solliciter une décision qui sera alors définitive.

Joint par l'AFP, le TAS a indiqué mardi qu'il n'avait «encore rien reçu de la part de l'AMA».

Réuni mercredi, le gouvernement du CIO va faire le point sur cette procédure.

Il se penchera aussi sur les accusations portées dimanche par la chaîne allemande ARD contre la Fédération internationale d'haltérophilie (IWF), qui sous la houlette de son président historique, le Hongrois Tamas Ajan, membre honoraire du CIO, aurait couvert pendant des années des pratiques de dopage et mis en place «une culture de corruption».

L'un des sports historiques des JO, présent depuis la première édition en 1896, est plombé de façon endémique par le dopage. Mais dès lundi le CIO a jugé ces nouvelles accusations «très graves et préoccupantes».

Paris-2024 et Infantino

Un point sera dressé sur l'organisation des JO de Paris-2024 par le président de la Commission d'évaluation, Pierre-Olivier Beckers-Vieujant [ludovic MARIN / AFP/Archives]
Un point sera dressé sur l'organisation des JO de Paris-2024 par le président de la Commission d'évaluation, Pierre-Olivier Beckers-Vieujant

Un point sera également dressé sur l'organisation des JO de Paris-2024 par le président de la Commission d'évaluation, Pierre-Olivier Beckers-Vieujant, qui interviendra par visioconférence. Le membre belge du CIO devrait revenir sur l'officialisation en décembre du choix de Tahiti pour accueillir les épreuves de surf.

Jeudi soir, les membres du CIO assisteront à la cérémonie d'ouverture des 3e Jeux olympiques d'hiver de la Jeunesse, organisés à Lausanne, où 1880 sportifs de 15 à 18 ans vont s'affronter dans huit sports avec pour nouveauté le ski-alpinisme.

Le lendemain, ils se retrouveront pour la 135e session de l'instance, durant laquelle trois nouveaux membres vont être élus, dont le patron du football mondial, le président de la Fifa Gianni Infantino et son homologue de la Fédération internationale de tennis (ITF), l'Américain David Haggerty.

Le Britannique Sebastian Coe, président de World Athletics, attendra lui encore un peu.

Egalement au programme de ce conclave, la désignation de la ville hôte des 4e JOJ d'hiver en 2024. La décision réserve peu de suspense car la ville sud-coréenne de Pyoengchang, qui avait accueilli les JO d'hiver 2018, est la seule candidate.

Comme en 2018, Thomas Bach, président du CIO, veut en profiter pour tendre la main à la Corée du Nord mais pour aller cette fois plus loin qu'une simple participation : «le concept des Jeux sera ouvert à une participation de la Corée du Nord à l'organisation si les circonstances le permettent», avait-il ainsi déclaré en décembre dernier.

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