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Euro 2020 : Comment les Bleus peuvent-ils se relever du fiasco ?

La transition peine à se faire entre l’ancienne génération, incarnée par Nikola Karabatic, et la nouvelle. La transition peine à se faire entre l’ancienne génération, incarnée par Nikola Karabatic, et la nouvelle.[Bildbyran / Icon Sport]

Bien que déjà éliminés, les Bleus ont encore un dernier match à jouer à l’Euro. Une rencontre, ce mardi, contre la Bosnie, sans aucun enjeu pour Didier Dinart et ses joueurs évincés avec pertes et fracas dès le 1er tour après leurs revers contre le Portugal puis la Norvège. Un échec comme l’équipe de France de handball en a rarement connu ces dernières années.

Devant ce champ de ruines laissé par cette élimination aussi précoce que retentissante, l’heure est plus que jamais à la reconstruction. Des fondations jusqu’aux finitions. Et il va falloir faire vite pour espérer aller aux Jeux Olympiques de Tokyo dans six mois. Car la qualification tricolore n’est pas assurée et elle passera par un TQO organisé mi-avril à Bercy, où il faudra terminer à l’une des deux premières places d’un tournoi à quatre. Rien d’insurmontable, mais reste à savoir avec qui.

Une chose est sûre, la révolution attendra. S’il a été remis en cause par une partie de ses joueurs et critiqué par le jeu proposé, Didier Dinart, en poste depuis 2017 avec Guillaume Gille comme adjoint, a conservé la confiance des dirigeants, qui ont décidé de le maintenir, ce lundi, à la tête des Bleus. «L’idée un peu facile qui consisterait à dire que les coachs sont des kleenex plutôt que des bons vins, celle-là on va s’assoir dessus parce que le handball français a pris l’habitude de manager le temps», a indiqué le DTN Philippe Bana depuis la Norvège.

Pour le reste ? La France possède un réservoir de talents indéniables avec pratiquement les meilleurs joueurs du monde à chaque poste. Mais la transition entre l’ancienne génération, qui a tout gagné, et la nouvelle, tout aussi talentueuse, peine à se faire. Charge à Dinart, et son adjoint, de regagner, dans un premier temps, la confiance de ses joueurs, abasourdis par ce couac monumental. Mais aussi trouver les solutions pour créer ce liant. Chose qu’il n’a pas su faire sur cet Euro, notamment en attaque avec une qualité de jeu insuffisante.

Il pourra néanmoins se servir de l’exemple de 2012, alors qu’il était encore joueur. Les Tricolores avaient été sortis au Tour principal en Serbie avant d’être sacrés champion olympique six mois plus tard à Londres. L’histoire va-t-elle se répéter ? Encore faut-il que Cédric Sorhaindo et ses coéquipiers décrochent leur billet. Ils ont trois mois pour s’y préparer. Et ça commencera dès leur retour en France prévu mercredi. Au lieu de se séparer chacun de leur côté, ils vont rester quelques jours ensemble, à Créteil, à la maison du handball. Une «maison» en péril…

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