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Ligue 1 : Le PSG au rattrapage à Monaco

Kylian Mbappé et les Parisiens ont été accrochés par Monaco, dimanche, au Parc des Princes (3-3). Kylian Mbappé et les Parisiens ont été accrochés par Monaco, dimanche, au Parc des Princes (3-3).[Baptiste Fernandez/Icon Sport]

A peine le temps de souffler et de se remettre de ses émotions. Trois jours après le spectaculaire match nul (3-3), le PSG retrouve Monaco, pour le premier de ses quatre déplacements consécutifs d’ici la fin du mois, ce mercredi, en match en retard de la 15e journée reporté fin novembre en raison des intempéries.

Pour Thomas Tuchel et ses joueurs, c’est l’occasion de lever certains doutes à cinq semaines d’affronter le Borussia Dortmund en 8e de finale aller de la Ligue des champions. Des interrogations nées des trois buts encaissés face aux Monégasques, qui ont relancé le débat sur le système en 4-4-2 adopté ces dernières semaines avec la présence des «quatre fantastiques». S’il avait été plutôt prometteur jusque-là, il a affiché certaines limites, notamment en phase défensive, qui pourraient s’avérer préjudiciables sur la scène européenne, avec une équipe parfois coupée en deux créant de nombreuses brèches.

Mais le coach allemand ne semble pas vouloir déroger à schéma et pourrait même le reconduire en principauté avec encore Neymar, Kylian Mbappé, Angel Di Maria et Mauro Icardi associés en attaque. «Dans le foot, on n’a pas trouvé un système qui donnait la garantie de gagner tout le temps. Ça n’existe pas, a-t-il déclaré, ce mardi, en conférence de presse. J’ai déjà dit que quand on jouait en 4-4-2 il y avait certaines choses à faire.»

Ces choses, pointées par Tuchel, concernent l’état d’esprit et l’attitude de ses joueurs aussi bien dans l’implication que le repli défensif. Notamment de la part de son quatuor d’attaque pour ne pas laisser la défense livrée à elle-même. «La question n’est pas dans quel système on joue. Mais comment on le fait», a ainsi lancé l’entraîneur parisien en guise de rappel à l’ordre. «Le système, ce n’est pas le plus important. On doit faire les efforts les uns pour les autres», a affirmé, de son côté, Thilo Kehrer.

Mais pour expliquer la défaillance défensive de son équipe, Tuchel a également mis en avant la qualité de son adversaire, désormais entraîné par Roberto Moreno. «On doit admettre qu’on joue contre une équipe très forte. On ne peut pas toujours cibler la structure», a-t-il insisté.

En tout cas, ses choix et son système ne sont pas dictés en fonction du match sur la pelouse du Borussia le 18 février prochain. «Dortmund, c’est dans un mois, a-t-il martelé. Peut-être qu’on aura trois blessés. S’il nous manque trois attaquants dans un mois, on ne pourra pas jouer en 4-4-2. Et si on a des blessés au milieu, on ne pourra pas jouer en 4-3-3. Il faut toujours trouver des solutions. C’est mon job. Mais je ne pense pas une seconde à Dortmund.» Et avec un calendrier chargé et une dizaine de matchs à jouer d’ici là, il a encore un peu de temps pour trouver la bonne formule avec les bons hommes.

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