Une scène incroyable. Ouest-France a rapporté que, dimanche, la rencontre entre les féminines de Laval Bourny et celles de Spay a été arrêtée à la pause pour libérer le terrain pour un match des garçons.
Alors que le coup d’envoi entre les Lavalloises et les joueuses de Spay, leaders de leur championnat (séniors féminines à 11) et invaincues en neuf sorties, a eu lieu normalement à 12h30, un officiel est venu à la rencontre des entraineurs des deux formations à la pause pour le signifier l’arrêt de la rencontre (les deux formations étaient à égalité 0-0 en entrant aux vestiaires).
Priorité au championnat national
«A la pause, le délégué de la rencontre U19 nationaux Stade lavallois - Guingamp est venu nous voir pour nous informer qu’il prenait la décision d’arrêter le match, a raconté au quotidien national Philippe Gangneux, le coach spayen. Le règlement des championnats fédéraux prévoit un créneau de temps d’échauffement bien précis. Or, aux Gandonnières, il n’y a qu’un seul terrain synthétique et les autres terrains en herbe étaient sous le coup d’un arrêté municipal. Les deux équipes U19 ne pouvaient s’échauffer que sur le synthétique. C’est pour cela que l’on nous a demandé de partir.»
Les joueuses de Spay devront donc de nouveau faire un déplacement en Mayenne, au centre d'entrainement du club lavallois, pour disputer ce match. Le Stade lavallois s’est excusé de son côté. «Ce n’était pas de son fait, a indiqué Philippe Gangneux. Le championnat national prédomine sur notre propre compétition. C’est la Ville de Laval qui a mal jugé du laps de temps entre les deux rencontres.»