En direct
A suivre

Pourquoi les chaussures Nike Vaporfly et leur semelle en carbone font-elles polémique ?

L’élément déclencheur remonte au 12 octobre dernier lorsque le Kényan Eliud Kipchoge est passé sous la mythique barre des 2 heures au marathon. [SUSA / Icon Sport]

Des chaussures au cœur d’une polémique. Nike doit actuellement faire face à une enquête ouverte par la Fédération internationale d’athlétisme concernant son modèle Vaporfly. Explications.

Ces fameuses ZoomX Vaporfly Next % sont dans l’œil du cyclone suite à l’enchainement des records ces derniers temps. En cause, leur semelle en carbone. Plusieurs plaques en fibre de carbone y sont insérées, associées à une mousse d’air. Une évolution technologique pour certains, de la triche pour d’autres.

L’élément déclencheur remonte au 12 octobre dernier lorsque le Kényan Eliud Kipchoge est passé sous la mythique barre des 2 heures au marathon avec un temps de 1 heure 59 minutes et 40 secondes, record du monde non homologué. Bien aidé par le dispositif de la marque Ineos.

Une technologie en questions

Le lendemain, sa compatriote Brigid Kosgei termine le marathon féminin avec un temps de 2 heures 14 minutes et 4 secondes battant ainsi l’ancien record avec 1 minutes 21 secondes d’avance.

Sans oublier, comme le précise RTL, que Jimmy Gressier est devenu le deuxième performeur européen de l’histoire avec sa performance a réalisée en 27 minutes et 43 secondes alors que Liv Westphal, nouvelle recordwoman de France de la distance, s’est offert un temps de 31 minutes et 15 secondes. 

Des records réussis avec la fameuse paire Nike. Ce nouveau modèle, la ZoomX Vaporfly Next %, commercialisée en avril, a connu des innovations renforcées par rapport au modèle initial de 2016, notamment pour l’amorti, grâce à une mousse plus protectrice au niveau de la semelle et du talon.

La Fédération se positionnera d'ici fin janvier

Pour rappel, le règlement stipule que «les chaussures ne doivent pas être construites de manière à donner aux athlètes une aide ou un avantage quelconque inéquitable. Tout type de modèle est autorisé à condition qu’il soit accessible pour tous dans l'esprit de l'universalité de l'athlétisme.»

World Athletics a d’ailleurs mis en place un panel d’expert, composé d’officiels, d’athlètes, de médecins, de scientifiques et experts juridiques, pour trancher sur le cas des Vaporfly. «Le panel est encore en cours de délibération mais nous espérons être en mesure de faire une annonce d'ici la fin du mois», a déclaré à l’AFP une porte-parole de World Athletics, avant de préciser que tout changement de règlement devait être ensuite approuvé par le Conseil de la Fédération internationale.

À suivre aussi

Ailleurs sur le web

Dernières actualités