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Euro 2020, OM, Fenerbahçe… Adil Rami se confie sur sa situation et son avenir

Le natif de Bastia garde tout de même du positif de son passage dans le club de son cœur.[ANP / Icon Sport]

Sans filtre. Dans une interview accordée au Parisien dimanche, Adil Rami, qui évolue actuellement au Fenerbahçe, sur ses difficultés actuelles, son passage à l’OM mais aussi ses ambitions et son désir de joueur l’Euro 2020.

Arrivé à Istanbul l’été dernier après avoir été licencié par l’Olympique de Marseille pour faute grave, son aventure ne s’est pas déroulée comme il l’aurait souhaité. Après une première erreur dans son premier match, Adil Rami a de suite été remplacé. Depuis son entraineur ne lui fait plus confiance Ersun Yanal.

«(Fenerbahçe) C’était l’endroit parfait pour prendre une revanche sur 2019, a confié au quotidien le défenseur central de 34 ans. Mais je n’ai joué que cinq matchs… Ma situation actuelle n’est pas facile à vivre mais je l’accepte parce que j’ai confiance en moi. J’ai le sourire. Je continue de beaucoup travailler. Je crois en ma bonne étoile. Tôt ou tard, il va y avoir un retournement de situation.»

Très choquant et lunaire de se faire virerAdil Rami

Même s’il y croit, l’ancien lillois envisage tout de même un départ prochainement pour se relancer. Et pourquoi pas en France. «Avec mon entourage, on écoute, a-t-il indiqué. On reçoit beaucoup d’appels du Golfe, par exemple. Pourquoi pas la France pour une revanche ? Cela me plairait de montrer que je suis encore là, dans mon pays. Rien n’est impossible, je continue à rêver alors pourquoi pas viser l’Euro 2020… Je n’ai pas l’ambition de jouer en Ligue 2. Je suis un vrai leader, je peux apporter à une défense. J’entends les critiques et j’ai envie de les faire mentir.»

En tout cas, ce ne sera pas l’OM qu’il a quitté en mauvais termes. «Quand on connaît l’histoire, ça a été très choquant et lunaire de se faire virer, raconte le champion du monde. J’étais ultra motivé pour prendre une revanche lors de ma troisième saison à Marseille. Le président du club en a décidé autrement.»

Mais le natif de Bastia garde tout de même du positif de son passage dans le club de son cœur. «Je reste positif. On a fait une très belle première saison : finaliste de Ligue Europa et 4e de L1, se souvient Rami. La deuxième saison a été difficile… Mais je ne triche pas. J’ai toujours été vrai. Si j’étais moyen, c’est à cause de plein d’éléments extérieurs, à commencer par la Coupe du monde qui a été un choc émotionnel à digérer. Peu de vacances, pas de préparation… J’ai repris dans le dur, j’ai accepté de jouer malgré mes pépins physiques. Je n’avais pas la dimension athlétique dont mon football a besoin.»

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