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«Moi-même je suis guez», lance Serge Aurier

Quatre ans après, Serge Aurier est toujours marqué par sa fameuse vidéo sur Périscope. Quatre ans après, Serge Aurier est toujours marqué par sa fameuse vidéo sur Périscope.[PA Images / Icon Sport]

Serge Aurier sort du silence. Quatre ans après sa fameuse vidéo sur Périscope, où il insultait ses coéquipiers au PSG et son entraîneur Laurent Blanc, le défenseur de Tottenham revient sur cette affaire dans un entretien à paraître, mardi 18 février, dans France Football.

Aujoud'hui encore, le latéral est toujours marqué par cet épisode. Il lui colle sans cesse à la peau. «Les gens en parlent encore. Moi-même, je me dis que ça ne finira jamais», confie-t-il, déçu que cette histoire l’ait contraint de quitter un an plus tard le club de la capitale, qu’il portait dans son cœur à en croire ses propos. «Dans cette équipe, il n’y en avait pas beaucoup qui avaient l’amour du maillot comme moi. L’amour de Paris comme moi. J’étais fier de jouer dans ma ville, fier de l’importance que j’ai commencé à prendre. J’étais tellement content que rien ne pouvait m’arrêter. Le fait que tout ça m’en ait dégoûté, au point de partir, c’est dommage», regrette le joueur âgé de 27 ans.

Concernant les circonstances de cette vidéo, sortie quelques jours seulement avant un 8e de finale aller de Ligue des champions contre Manchester City, Serge Aurier explique qu’il n’avait pas conscience de ce qu’il faisait. «C’est comme si une application sortait aujourd’hui. Comme tout le monde, on la découvre, on télécharge, on se met dessus et on ne sait pas ce qu’il se passe. La vidéo, elle a duré plus de deux heures ! Mais les gens en ont pris dix minutes. Même pas ! J’ai même fait des freestyles de rap dedans. Je ne suis même pas concentré parce que je joue à la PlayStation. Lui (son ami Mamadou Doucouré, ndlr) est sur son ordinateur à jouer à Football Manager et il est connecté sur son téléphone. Je réponds à des questions, je ne calcule même pas. On parlait, on rigolait», confie-t-il.

Et le mal fait, aussi bien envers ses coéquipiers, Laurent Blanc et le PSG, il s’est retrouvé délaissé. «J’étais tout seul au milieu d’une foule qui me jetait des pierres. Il n’y avait personne pour me sauver. Il n’y avait que moi», déplore-t-il

Quatre ans plus tard, l’international ivoirien a retrouvé le plaisir en Angleterre du côté de Tottenham, club avec lequel il a atteint la finale de la Ligue des champions la saison dernière. Ce qui n’empêche pas l’équipe entraînée par José Mourinho d’avoir quelques joueurs «guez». «Moussa Sissoko. Tanguy Ndombele. Lucas Moura. Moi-même, je suis "guez", parfois. On a une bonne petite équipe de guez !» lance-t-il avec humour.

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