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OM, Eyraud, licenciement, Sotchi… les confessions d'Adil Rami sur Instagram

Après une aventure compliquée en Turquie, Adil Rami a rejoint la Russie en février. [Sputnik / Icon Sport]

Instagram est devenu le lieu de confession. Après Karim Benzema, c'est au tour d'Adil Rami de s’exprimer sur le réseau social. Le champion du monde 2018, nouveau joueur de Sotchi, est revenu mercredi soir sur son aventure à l’OM, qui s’est achevée par un licenciement.

Désormais en Russie après une aventure complètement manquée du côté du Fenerbahçe d’Istanbul, le défenseur central a confié ne pas avoir de rancune envers l’Olympique de Marseille, son club de cœur. Mais plutôt contre la direction phocéenne.

«Le problème avec Marseille, il est unique, a-t-il confié au Phocéen qui effectuait ce live Instagram avec lui. Moi j’aime l'OM, mais c'est une personne qui a fait une erreur et c'est le club qui va payer, c'est ça qui est triste. On verra avec le temps. Moi j'ai été propre, j'ai été super sage, je n'ai pas parlé, on verra le jour du procès. Tout sortira. Mais c'est dommage. Pour les connaisseurs et les professionnels, ils savent exactement ce qu'il va se passer.»

Tout laisse évidemment penser qu’il fait référence au président du club, Jacques-Henri Eyraud. Pour rappel, il avait été licencié après avoir participé à une émission de télé (Fort Boyard), alors qu’il était blessé.

Désormais en Russie, où il a signé pour le jeune club de Sotchi («Sotchi, ça va être un peu comme Leipzig. Dans un an ou deux vous allez nous voir en Ligue des champions», comme il l'a prédit), Adil Rami affirme suivre toujours les performances de ses anciens coéquipiers. Et s’est dit très heureux de leur «bête de saison» (2e de Ligue 1).

Il s’est toutefois défendu lorsqu’il a été question de la comparaison entre ses performances et celle de son remplaçant à l’OM, Alvaro Gonzalez. «Le mec pas mal, il est bien, parce que le bloc il est pas mal. Tu mets ce mec-là avec l'année de merde qu'on fait, et avec notre jeu, ce n'est pas la même, c'est beaucoup plus compliqué, s’est-il défendu. A une période, l'autoroute A8 on l'avait, radars, pas radars, il y a tout qui passait. Pourtant le football c'est super facile. Soit tu es en bloc, soit tu ne l'es pas. Soit tu te bats, soit tout le monde défend, soit... A un moment donné, on avait perdu ce délire-là à l'OM, tout le monde voulait briller. Parce qu'à Marseille on veut toujours briller individuellement quand ça perd un peu les pédales. Là t'as un bon coach, qui te fait comprendre des choses. Le plus important c'est le bloc défensif. C'est la base, la base du bâtiment. Après tu peux monter dans les fondations.»

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