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Tour de France 2020 : Une Grande Boucle pas comme les autres ?

Le Grande Boucle va s'élancer ce samedi de Nice. Le Grande Boucle va s'élancer ce samedi de Nice.[PA Images / Icon Sport]

Il s’est fait attendre. Repoussé de deux mois en raison de la pandémie de coronavirus, le Tour de France 2020 va s’élancer, ce samedi, de Nice avec son lot de suspense et surtout d’interrogations qui escortera le peloton tout au long de cette édition pas comme les autres.

«Ce sera un Tour différent», a prévenu son directeur Christian Prudhomme. Et il est même déjà historique. Car jamais la Grande Boucle n’est partie aussi tard depuis sa création. Un report imposé par la crise sanitaire, qui a contraint les organisateurs et les autorités à prendre des mesures pour assurer la sécurité des coureurs et du public. Pour le Grand départ aux abords de la Place Massena, le préfet des Alpes-Maritimes a évoqué un «quasi huis clos», alors que les spectateurs présents sur les deux premières étapes devront obligatoirement être masqués, et qu’aucun véhicule ne pourra stationner dans les cols.

Des préconisations qui pourraient se répéter pendant les trois semaines de courses. «Le bons sens indique que les masques soient obligatoires sur tout le parcours du Tour, mais cela dépend des préfets», a indiqué le directeur de la Grande Boucle Christian Prudhomme, qui prévoit «2 tonnes de gel hydroalcoolique» et «des campagnes de communication pour le respect des gestes barrières».

Même si le public risque d’être beaucoup moins important qu’en plein été. «Passer de juillet à septembre, cela veut dire naturellement moins de monde, les gens sont au travail, les enfants ont repris l'école, les touristes ne sont plus là», a indiqué Christian Prudhomme.

Ceux qui feront le déplacement assisteront à une lutte indécise et pour le moins passionnante sur un parcours, long de près de 3500 kilomètres, propice au spectacle avec des visites dans les cinq massifs montagneux de l’Hexagone avant l’unique contre-la-montre à la Planche des Belles Filles, où pourrait se jouer la victoire finale à la veille de l’arrivée sur les Champs-Élysées.

La consécration pour Pinot ?

Un menu taillé pour les grimpeurs. Et il pourrait amener Thibaut Pinot à la consécration, même si la concurrence sera comme toujours très relevée avec le vainqueur sortant, le Colombien Egan Bernal, favori à sa propre succession, Primoz Roglic, ou encore Tom Dumoulin. Contraint à l’abandon à deux jours de l’arrivée l’été dernier alors qu'il pouvait rêver de la victoire, le Franc-Comtois, qui a une histoire tourmentée avec le Tour, se présente avec une bonne dose de confiance et d'ambition.

«Je n’ai pas peur du Tour comme j’ai pu l’avoir», a-t-il affirmé. Et d’ajouter : «J’ai pris conscience que j’avais sûrement la gagne dans les jambes, je pense l’avoir prouvé», a lâché Pinot, évoquant ses performances sur la dernière Grande Boucle marquée par les 14 jours en jaune de Julian Alaphilippe. Et avec ce Tour de France pas comme les autres, il faut s’attendre à un scénario et un vainqueur pas comme les autres. Et pourquoi pas un Français 35 ans après Bernard Hinault ?

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