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Ligue 1 : l'OM défend Alvaro Gonzalez et dénonce des «menaces de mort»

«Alvaro Gonzalez n'est pas raciste», assure le club phocéen. [Icon Sport]

L'Olympique de Marseille a apporté publiquement son soutien à son défenseur Alvaro Gonzalez, accusé par Neymar d'avoir proféré des insultes racistes à son encontre lors du clasico.

«Alvaro Gonzalez n'est pas raciste, il nous l'a démontré par son comportement au quotidien depuis son arrivée au club, ainsi qu'en ont déjà témoigné ses coéquipiers», souligne l'OM, dans un communiqué diffusé ce lundi soir. Et de poursuivre : «Le club se tient à disposition de la commission de discipline pour coopérer pleinement à l'enquête sur l'ensemble des événements qui ont émaillé cette rencontre». 

«L'Olympique de Marseille est le symbole même de l'antiracisme dans le sport professionnel français, compte tenu de son histoire et de celle de la ville de Marseille [...] Ses joueurs le démontrent dans leur engagement au quotidien sur et en dehors des terrains», ajoute le club phocéen. 

Menaces de mort

Jugeant cette polémique «grave», l'OM dénonce également la divulgation dans des médias brésiliens des numéros de téléphone privés d'Alvaro Gonzalez et de ses proches, qui aurait provoqué une vague de «harcèlement» et de «menaces de mort».  

La diffusion de ce communiqué survient peu après celui du PSG qui a, sans surprise, apporté son soutien à Neymar. Le club parisien dit notamment compter sur la Commission de discipline de la LFP «pour enquêter et faire la lumière sur ces faits». 

Le match PSG-OM dimanche soir a été marqué par l'exclusion de cinq joueurs, dont Neymar qui porté un coup à Alvaro Gonzalez à l'arrière de la tête. «Regardez le raciste. C'est pour ça que je l'ai frappé», a souligné le joueur brésilien au moment de rejoindre les vestiaires. Il a ensuite expliqué sur les réseaux sociaux avoir été victime d'insultes racistes par Alvaro Gonzalez. 

La commission de discipline de la Ligue de football professionnel (LFP) doit étudier ce mercredi les cinq cartons rouges distribués en fin de rencontre et déterminer le nombre de matchs de suspension encourus par les joueurs sancionnés  - les Parisiens Neymar, Layvin Kurzawa et Leandro Paredes et les Marseillais Dario Benedetto et Jordan Amavi -. La commission pourrait également se saisir des accusations de racisme et lancer une éventuelle instruction. 

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