Le président de la Métropole Nice Côte d’Azur Christian Estrosi vient de faire voter une nouvelle subvention de 2 millions d’euros pour l’organisation de la course.
Si des incertitudes demeurent quant à l’évolution de la situation sanitaire, le site internet officiel du Grand Prix de France commercialise déjà des «pass» pour permettre aux spectateurs d’assister à l’événement.
Avec une jauge maximale fixée à 15 000 personnes par jour (bien inférieure aux 140 000 spectateurs accueillis sur trois jours lors de l’édition 2019 ndlr), l’événement qui avait dû être annulé l’an dernier en raison de la crise sanitaire est organisé par un Groupement d’Intérêt et soutenu par plusieurs collectivités dont la Région Sud et la Métropole Nice-Côte d’Azur. C’est d’ailleurs le président de cette dernière, Christian Estrosi, qui avait permis, il y a trois ans, le retour du Grand Prix de France au Castellet, après de longues années d’absence.
Ce mercredi, l’élu a fait voter par les membres de son Bureau Métropolitain une nouvelle subvention de 2 millions d’euros pour l’organisation de la course qui se déroulera du 25 au 27 juin, au Castellet, dans le Var.
60 millions d’euros de retombées économiques
Cet événement de Formule 1 permet chaque année de braquer l’attention du monde entier vers la Région Sud qui profitent d’importantes retombées économiques. Elles sont estimées à 60 millions d’euros. Du côté de Nice-Côte d’Azur, on précise aussi que le Grand Prix de Formule 1 a permis la création de «550 emplois directs et durables».
Les collectivités comptent également sur cette manifestation pour attirer les visiteurs sur le long terme. En effet, selon une récente étude du cabinet Deloitte, 90% des spectateurs souhaitent revenir dans la région aprés avoir asssité à cet événement. Au niveau planétaire, la course est regardée par 100 millions de téléspectateurs, dont 2,5 millions en France.