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Superligue : «Nous n’avons pas invité le PSG»

Le PSG, comme le Bayern Munich, n'aurait pas été invités par les clubs fondateurs. Le PSG, comme le Bayern Munich, n'aurait pas été invités par les clubs fondateurs.[Anthony Dibon/Icon Sport]

Le PSG ne figure pas dans le projet de Superligue. Et pour cause, le club de la capitale n’aurait pas été invité à rejoindre cette compétition dissidente, à en croire les déclarations de Florentino Pérez, lundi soir, dans l’émission El Chiringuito.

Douze clubs européens composent ce projet destiné à «sauver le football» d’après les propos du président du Real Madrid. Six équipes anglaises (Arsenal, Chelsea, Liverpool, Manchester City, Manchester United, Tottenham), trois formations espagnoles (Atlético Madrid, Barcelone, Real Madrid) et trois autres italiennes (AC Milan, Inter Milan, Juventus Turin).

Mais pour le moment aucun club français, ni allemand, n’a rejoint cette Superligue, alors que le PSG, vice-champion d’Europe en titre et demi-finaliste de la Ligue des champions, est devenu ces dernières années un club majeur du Vieux Continent.

Florentino Pérez est revenu sur l’absence du club capitale, qui n’aurait tout simplement été convié par les clubs fondateurs. Tout comme le Bayern Munich ou encore le Borussia Dortmund. «Pour l’instant, nous n’avons pas invité le PSG. On commence avec les douze clubs fondateurs», a confié le président du Real Madrid et premier patron de cette Superligue.

Mais le porte ne serait pas complétement fermée. «On pense que le PSG pourrait nous rejoindre, mais je ne peux pas m’avancer car on en n’a pas encore parlé, ni avec les deux clubs allemands. Nous avons douze clubs fondateurs et nous pouvons en avoir quinze», a-t-il ajouté, en guise de main tendue.

En réalité, le PSG aurait bien été invité, ainsi que le Bayern et le Borussia. Mais il serait encore réfractaire à l’idée de participer à cette compétition. S’il ne se serait pas montré insensible aux contours de ce projet aux revenus lucratifs, le club parisien a préféré décliner la proposition, affichant une «ferme opposition» à cette compétition, selon les informations du Parisien.

Le président Nasser al-Khelaïfi, vice-président de l’ECA et proche du président de l’UEFA Aleksander Ceferin, et les dirigeants parisiens, toujours aussi déterminés à remporter la Ligue des champions, estiment cette compétition contraire aux valeurs d’équité et d’universalisme du sport. Leur position pourrait toutefois être amenée à évoluer si la Superligue venait à voir le jour.

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