Le 26 mai 1993, un but de Basile Boli face au Milan AC offrait au football français sa première victoire en Ligue des Champions.
L’Olympique de Marseille avait échoué dans sa quête de titre européen deux ans auparavant, en 1991, en s’inclinant aux tirs aux buts en finale face à l’Etoile rouge de Belgrade. Une défaite marquée notamment par les larmes de Basile Boli à l’issue du match.
Deux ans plus tard, les Phocéens ont retenu la leçon, et abordent la finale, jouée à Munich, dans une atmosphère bien plus décontractée. L’adversaire est pourtant bien plus effrayant. Face aux joueurs de l’entraîneur belge Raymond Goethals se dresse ainsi le Milan AC de Frank Rijkaard, Marco Van Basten ou encore Paolo Maldini.
Un adversaire impressionnant, qui va rapidement mettre la pression sur les buts de l’OM. Des buts gardés ce soir-là par un Fabien Barthez en état de grâce. À la faveur des nombreuses parades de son gardien international, l’Olympique de Marseille parvient à rester dans le match. Au cours de la première mi-temps, le défenseur Basile Boli, touché au genou depuis plusieurs semaines, demande à sortir, mais le président du club marseillais, Bernard Tapie, s’y oppose.
Basile Boli, un symbole
Une décision avisée puisque, à la 44e minute de jeu, l’Olympique de Marseille se procure un corner. Boli, symbole de la défaite deux années plus tôt, reprend alors de la tête l’offrande d’Abédi Pelé, et inscrit ce qui sera le seul but du match.
Cadeau aux plus jeunes : le but de #Boli dans la nuit de #Munich et l'hystérie collective qui a suivi, comme si vous y étiez. #OM #AJamaisLesPremiers #BackToMai93 #CetaitLe26Mai pic.twitter.com/fluQ88gC58
— VieilleGardeCU84 (@VGCU84) 25 mai 2018
Menés 1-0, les Milanais tenteront tout pour revenir dans le match. Notamment en faisant entrer Jean-Pierre Papin, ancienne idole du Stade Vélodrome transféré en Italie à l’issue de la saison 1991-1992. Peine perdue, ce soir-là, le destin avait choisi son camp, et l’Olympique de Marseille allait entrer dans l’histoire en tant que premier, et à ce jour unique vainqueur français de la Ligue des Champions.
En 1993, l'@OM_Officiel devenait Champion d'Europe, une première pour un club français. Un quart de siècle plus tard, que reste-t-il de cet exploit qui a bouleversé le destin de nombreux joueurs ? https://t.co/JeGsSGG1Bx pic.twitter.com/qXZ2vZ8jlJ
— C8 (@C8TV) 26 mai 2018
De nombreuses images sont restées dans les mémoires, notamment celles de Basile Boli, à l’issue du match, allant voir le public mimant et s’écriant «cette fois, pas de pleurs», réponse rêvée au dénouement vécu deux ans plus tôt face à l’Etoile Rouge de Belgrade, ou encore, évidemment, celle du capitaine Didier Deschamps brandissant le trophée tant convoité.
Munich, ce sont 25.000 Marseillais qui chantent à l'unisson en agitant nos inoubliables pompons, et portent l'#OM vers la victoire historique! #AJamaisLesPremiers #BackToMai93 #CetaitLe26Mai pic.twitter.com/vxz9ZBttNb
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Quand Basile Boli faisait chanter le Stade Vélodrome au lendemain du sacre en Ligue des champions…les travées s’en souviennent encore.
OM, champion d’Europe pour l’éternité, ce soir à 21h pic.twitter.com/gAVbSyoO9b— C8 (@C8TV) 25 mai 2018
Une date depuis entrée dans la légende, et célébrée chaque année par les supporters marseillais, qui, vingt-cinq ans après, en 2018, se sont offert une nouvelle finale européenne, malheureusement perdue face à l’Atlético Madrid.
26 mai 1993 - 26 mai 2018
Il y a 25 ans, l'@OM_Officiel et Marseille rentraient dans l'histoire. #AJamaisLesPremiers pic.twitter.com/8fw2jqbtrg— Ville de Marseille (@marseille) 26 mai 2018