Alors que l’Espagne et la Suède sont touchés par des cas de Covid-19, la question concernant le maintien de l’Euro 2021 fait son retour. Mais qu’en est-il vraiment ?
Un cas en Espagne, deux cas en Suède. Alors que la compétition approche (11 juin-11 juillet), la tension est palpable dans les équipes en lice. Sportivement peut-être mais surtout au niveau sanitaire. La faute au Covid-19 qui pointe le bout de son nez.
Le contrôle positif de Sergio Busquets, annoncé très tard dimanche par la Fédération espagnole, a ouvert la porte à la panique. Notamment dans les rangs du Portugal qui a joué un match de préparation contre l’Espagne vendredi. Donc, deux jours avant le contrôle positif du milieu de terrain du Barça. Conséquence, les Portugais ont été placés en quarantaine de manière préventive.
Reprogrammation et match perdu
Pour rappel, le comité exécutif de l’UEFA avait autorisé le passage à des listes de 23 à 26 joueurs par sélection pour faire face aux cas positifs de Covid-19. Mais surtout l’instance européenne, qui a évidemment voulu éviter un nouveau report de l’Euro, avait autorisé «un nombre illimité de remplacements en cas de blessure ou de maladie grave avant le premier match [de l’Euro], sous réserve de la présentation d’un certificat médical».
Et pour éviter une annulation et le moindre problème, l’UEFA avait indiqué que les délégations doivent impérativement éviter tout contact avec toute personne en dehors de la bulle sanitaire (camp de base, hôtels, stades).
Reste que si un cluster venait à avoir lieu dans une sélection, elle sera placée en quarataine ou à l’isolement. Son match sera joué si elle dispose «d’au moins treize joueurs dont au moins un gardien.»
Si cela n’est pas le cas, le match sera reprogrammé sous 48 heures dans un autre stade. Et si ce n’est pas possible, l’équipe sera sanctionnée car «responsable de l’annulation de la rencontre» d’une défaite par forfait (0-3).