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Equipe de France : les Bleus toujours sans Giroud, Mandanda écarté, les frères Hernandez réunis

Lucas Hernandez, absent en septembre, fait son retour en équipe de France. [Icon Sport]

Il a de nouveau tranché. Didier Deschamps a dévoilé, jeudi, la liste des joueurs de l'équipe de France retenus pour le Final-Four de la Ligue des nations lors duquel ses hommes seront opposés à la Belgique (7 octobre).

Alors qu'il aurait pu faire son retour, Olivier Giroud (35 ans) n'y figure toujours pas. L'attaquant de l'AC Milan, deuxième meilleur buteur de l'histoire des Bleus, n'avait déjà pas été appelé en septembre. Autre point marquant chez les «historiques», l'absence du gardien Steve Mandanda (36 ans), remplacé par Benoit Costil. Le portier de l'OM, relégué sur le banc par Jorge Sampaoli, est cette fois-ci mis de côté en sélection et ne pourra pas ajouter de titre à sa carrière si les Bleus venaient à triompher la semaine prochaine.

En revanche, le sélectionneur tricolore a fait appel aux frères Hernandez, Lucas et Théo. Historique pour le souligner. «Je n'ai jamais vécu ça, je crois que le dernier sélectionneur qui a vécu ça c'était avec les frères Revelli, a confié Deschamps. Ils ont ce lien familial, mais ce n'est pas pour autant que ça changera quelque chose. Quand je leur parlerai, je n'aurai pas affaire à deux frères mais à deux joueurs.» 

A leurs côtés, le patron des champions du monde a enregistré le renfort de plusieurs joueurs absents sur forfait à la rentrée, comme les Munichois Benjamin Pavard, Dayot Upamecano, remis de leurs pépins physiques.

A noter qu’en attaque, l'absence de Kingsley Coman permet à Moussa Diaby de rester dans la liste et à Wissam Ben Yedder d’y revenir, aux côtés d'Anthony Martial, Antoine Griezmann, Kylian Mbappé et Karim Benzema.

Les Bleus se retrouveront à Clairefontaine lundi pour préparer la demi-finale contre les Belges avec l’espoir d’afficher un visage beaucoup plus conquérant et serein que celui de septembre. «On a fini le dernier stage sur une copie plus conforme à ce qu'on est capable de faire, a réagi «DD». Les deux matchs d'avant ont été plus compliqués. Ce n'est pas parce qu'on est la France qu'on va battre l'adversaire 3, 4 ou 5-0. Je ne peux pas être satisfait de la Bosnie et l'Ukraine, mais la Finlande c'était mieux.»

En cas de victoire, les Tricolores seront opposés au vainqueur de l’autre demi-finale entre l’Italie et l’Espagne lors de la finale programmée le 10 octobre à Milan. Le lauréat succèdera au Portugal, tenant du titre après avoir remporté la première édition l’année dernière.

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