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Violences en Ligue 1 : Interdiction de stades, vidéo-protection, filets… Les mesures envisagées par le gouvernement

La réunion a duré un peu plus d’une heure et demie. Deux jours après les incidents au Groupama Stadium, qui ont provoqué l’arrêt définitif du match entre Lyon et Marseille, Gérald Darmanin, entouré de Roxana Maracineanu et Eric Dupont-Moretti, a reçu ce mardi, les acteurs du football français afin d'établir un premier plan pour lutter contre la violence dans les stades.

Vincent Labrune (président de la LFP), Noël Le Graët, (président de la FFF), mais aussi plusieurs dirigeants de clubs (Pablo Longoria, Jean-Michel Aulas, Olivier Létang) et préfets de certaines villes concernées ont répondu à l’invitation du ministre de l’Intérieur place Beauvau pour sortir le football français de la crise. Si aucune décision n’a été prise, tout ce monde a trouvé un terrain d’entente pour travailler autour de «quatre sujets».

«Le premier est celui (…) de l’interdiction de stades et des réponses. La question de la sécurisation elle-même des stades, des caméras de vidéo-protection et des filets», a détaillé Gérald Darmanin. Ce groupe de travail planchera également sur «la question de la sécurité privée puisque nous devons améliorer le contrôle à l’accès des stades», a ajouté le ministre, qui également évoqué «la billetterie nominative».

Des mesures dans quinze jours

Il sera enfin aussi question d’améliorer le processus d’arrêt d’une rencontre, qui a tant fait parler dimanche soir puisque la décision de ne pas reprendre le match à Lyon a été prise après plus de deux heures de tergiversations. «Comment on arrête un match ? Quelle responsabilité pour arrêter ce match ? Entre, évidemment, le rôle essentiel de l'arbitre, (auquel) nous sommes tous extrêmement attentifs, et le rôle, également, du préfet, puisqu’il y a une question d'ordre public qui se pose», a déclaré le ministre de l’Intérieur.

Ces différents acteurs se sont donnés 15 jours pour travailler sur ces sujets avant de se retrouver et de prononcer des mesures à l’issue d’une nouvelle réunion qui devrait avoir lieu la semaine du 8 décembre.

Vincent Labrune, qui avait réclamé cette entrevue depuis plusieurs semaines, alors que les incidents se sont multipliés dans les stades depuis le début de la saison, a «remercié le gouvernement pour sa réactivité», assurant que le football français «s’est présenté de façon unie solidaire et déterminée». «C’est une urgence absolue, on a conscience de nos responsabilités», a affirmé le président de la LFP. Car c’est l’avenir du football français qui est en jeu.

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