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Ligue 1 : Bruno Genesio a reçu «des menaces de morts» des supporters lyonnais

Bruno Genesio a souvent été remis en cause par les supporters lyonnais. Bruno Genesio a souvent été remis en cause par les supporters lyonnais. [Dave Winter/FEP/Icon Sport]

Nommé en mars dernier sur le banc du Stade Rennais, Bruno Genesio n’a pas tardé à se faire accepter grâce notamment aux résultats du club breton, actuel 3e de Ligue 1 avant la 19e journée et un déplacement, mercredi, à Monaco. Ce qui n’a jamais vraiment été le cas à Lyon, où il a même reçu des menaces de mort des supporters lyonnais.

Durant les quatre saisons passées à la tête de l’OL, Bruno Genesio a régulièrement été remis en cause par une large partie des supporters des Gones, plus que jamais dans l’œil du cyclone après les incidents survenus lors de la venue de Marseille en championnat et face au Paris FC, vendredi dernier, en Coupe de France. Et en plus de réclamer avec véhémence son départ, certains n’ont pas hésité à menacer de mort l’entraîneur.

Les faits se seraient produits en 2017 après un match nul à Chypre contre l’Apollon Limassol en Ligue Europa (1-1). Des fans lyonnais, mécontents de la performance de leur équipe, ont fait circuler sur les réseaux sociaux le numéro de portable de Bruno Genesio, qui a reçu des centaines de messages des plus virulents. «J’ai reçu ce jour-là des menaces de mort sur mon téléphone, a-t-il confié, ce mardi, en conférence de presse, où il était interrogé sur la présence de hooligans à Lyon. Mon numéro avait été divulgué sur twitter. Des insultes, des menaces de mort… 400 ou 500 messages que j’ai encore avec les numéros que j’ai identifiés.»

S’il a immédiatement porté plainte, «il n’y a eu aucune suite», a-t-il déploré, regrettant «un gros laxisme de la part des pouvoirs publics et peut-être de nos instances sportives». Un laxisme qui pourrait être à l’origine de la montée de violence dans les stades depuis le début de la saison. «Il est temps que cela cesse, a insisté Bruno Genesio. Il faut prendre enfin les décisions qui s’imposent. C’est malheureusement un peu tard, mais mieux vaut tard que jamais. A eux maintenant de prendre leurs responsabilités.» L’avenir du football français, gangréné par ces incidents à répétition, en dépend.

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