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Farès Ziam, combattant UFC : «Finir champion, c’est mon rêve»

Farès Ziam va disputer son 4e combat à l'UFC. [SUSA / Icon Sport]

Farès Ziam, qui affrontera samedi Terrence McKinney à l’UFC Vegas 49, va disputer son quatrième combat dans la prestigieuse ligue de MMA.

Avec deux victoires et une défaite, le Français, âgé de 24 ans surnommé «Smile killer» et membre de la Team Ezbiri, va découvrir l'Apex UFC, lui qui a fait ses débuts dans la prestigieuse organisation en 2019. Ce combat contre l'Américain était prévu novembre dernier mais avait été reporté à cause du Covid-19. A l'époque, Farès Ziam nous avait accordé une interview.

Comment s’est passée votre préparation ?

J’étais à Miami, à la Sanford MMA (une salle réputée, NDLR). Il y avait beaucoup d’athlètes de ma catégorie qui combattent à l’UFC. Ça m’a mis en difficulté, j’ai été poussé dans mes retranchements. J’ai pu améliorer mon stricking. J’en sors vraiment ravi. Je pense réellement avoir fait un super camp d’entraînement, je me sens bien et je suis prêt pour ce combat. C’est une bonne chose.

Lors de votre précédent combat, vous aviez notamment Kevin Lee comme sparring. Cette fois, avec qui avez-vous échangé les coups ?

Dans la salle, il y avait Michael Chandler, Rafael Fiziev ou encore Gilbert Burns. Que des combattants de très haute qualité.

Ce combat contre Terrence McKinney est important pour confirmer votre légitimité au sein de l’UFC ?

Elle est déjà prouvée avec mes deux dernières victoires mais c’est important de gagner pour évoluer et grimper au classement. Je suis 36e à l’UFC, je suis content mais il faut continuer. La victoire est importante mais il faut aussi faire un beau combat.

Comment voudriez-vous que ce combat se termine ?

Dans mon idéal, j’aimerais finir le combat avant la limite. Je préférerais un KO mais s’il y a décision, on ira à la décision.

L’Apex, c’est un octogone un peu plus petit que les standards. Est-ce que cela a joué sur votre préparation ?

La cage dans laquelle je me suis entraînée est similaire, donc c’est un vrai bon point avant ce combat.

En plus d’être agressif dans la cage, votre adversaire est un trashtalkeur qui a notamment dit qu’il vous mettrait KO dès le premier round…

Je mets ça un peu à l’écart. Ça ne m’intéresse pas. Un jour, il avait écrit «j’espère que le Français aime les pancakes.» Je suis parti en manger le même jour et je l’ai mentionné sur les réseaux sociaux. Par la suite, on a discuté et il m’a dit qu’il me respectait. On s’est même croisé il y a quelques jours, on s’est salué. Le reste, c’est du croustillant pour les fans et les réseaux sociaux.

Qui sont les combattants que vous voudriez affronter ?

Charles Oliveira et Conor McGregor !

Les Français sont de plus en plus nombreux à l’UFC, c’est une source de motivation ?

Bien sûr, ça nous permet de nous tirer vers le haut. Il y a mon ami Benoît Saint-Denis qui a récemment fait ses débuts. Malgré le revers, il a montré qu’il avait du cœur et c’est une spécialité française. On a Nassourdine Imavov qui est Top 11 ainsi que Ciryl Gane, champion intérimaire. Tout ça donne envie d’évoluer.

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