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Coupe du monde 2022 : la Fédération française de football va porter plainte après les insultes racistes visant plusieurs joueurs

Kingsley Coman et Aurélien Tchouaméni font partie des joueurs visés par les insultes racistes. Kingsley Coman et Aurélien Tchouaméni font partie des joueurs visés par les insultes racistes. [Anthony Dibon/Icon Sport]

La Fédération française de football a annoncé, ce mardi 20 décembre, son intention de porter plainte après les insultes racistes visant plusieurs joueurs de l’équipe de France à l’issue de la finale de la Coupe du monde perdue contre l’Argentine (3-3, 4 tab 2).

Des insultes intolérables. A l’issue de la défaite aux tirs au but de l’équipe de France en finale de la Coupe du monde contre l’Argentine (3-3 4 tab 2), plusieurs Bleus ont été victimes d’insultes à caractère raciste sur les réseaux sociaux. Kingsley Coman et Aurélien Tchouaméni, qui ont manqué leur tentative, mais aussi Randal Kolo Muani et Hugo Lloris ont été les principaux joueurs visés. Et face ces agissements, la Fédération française de football a décidé de réagir et a annoncé, ce mardi, son intention de porter plainte contre les auteurs de ces injures.

«A la suite de la finale de la Coupe du monde, plusieurs joueurs de l’équipe de France ont fait l’objet de propos racistes et haineux inacceptables sur les réseaux sociaux. La FFF les condamne et va porter plainte contre ses auteurs», a écrit l’instance sur son compte twitter.

Auparavant, le Bayern Munich avait apporté son soutien à Kingsley Coman. «Le FC Bayern condamne fermement les propos racistes tenus à l’encontre de Kingsley Coman. La famille du FC Bayern est derrière toi, King. Le racisme n’a pas sa place dans le sport ou dans notre société», a posté le club allemand.

Après l’Euro 2021, Kylian Mbappé avait déjà été victime d’insultes racistes sur les réseaux sociaux pour avoir manqué son tir au but entraînant l’élimination de l’équipe de France en 8e de finale contre la Suisse. Et l’attaquant français avait publiquement regretté le manque de soutien de la FFF et de son président Noël Le Graët, au point de ne plus vouloir porter le maillot des Bleus. Un peu plus d’un an plus tard, la Fédération semble avoir retenu la leçon.

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