La Fédération française de handball a ouvert une procédure disciplinaire contre Bruno Martini, qui pourrait être radié à vie après avoir été condamné à un an de prison avec sursis pour corruption de mineur et enregistrement d’images pédopornographiques.
Bruno Martini pourrait bientôt ne plus pouvoir exercer la moindre fonction dans le handball français. Alors que l’ancien gardien de l’équipe de France a été condamné, mercredi, pour corruption de mineur et enregistrement d’images pédopornographiques, la Fédération française de handball a ouvert une procédure disciplinaire à son encontre.
«Lors d’une réunion extraordinaire qui s’est tenue en fin de journée, le Bureau directeur a décidé à l’unanimité l’ouverture de poursuites disciplinaires à l’encontre de Bruno Martini, licencié de la Fédération, au regard de la gravité des faits pour lesquels il a été condamné. La Fédération Française de Handball tient à renouveler tout son soutien à la victime et à sa famille», a indiqué la FFHB.
Si la commission de discipline, indépendante, sera chargée de prendre la sanction, l’homme de 52 ans, qui a démissionné dans la foulée de sa condamnation de son poste de président de la Ligue nationale de handball, pourrait être privé de licence et radié à vie de la Fédération.
Bruno Martini était visé par une enquête ouverte en juin 2020 par le parquet de Paris après une plainte déposée par un adolescent de 13 ans. L’ancien handballeur aurait approché le jeune garçon sur les réseaux sociaux sous un pseudonyme, échangeant avec lui plusieurs selfies et vidéos à caractère sexuel.
Il lui aurait ensuite donné rendez-vous à son domicile parisien. Mais l’adolescent aurait finalement fait demi-tour. Au bout de plusieurs mois d’investigations, les enquêteurs de la brigade de protection des mineurs ont pu remonter jusqu’à Bruno Martini, qui a été placé en garde à vue à Paris en début de semaine avant d’être déféré mardi soir en vue d’une «probable comparution pour reconnaissance préalable de culpabilité» et d’être condamné à une peine d’un an de prison avec sursis.