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Athlétisme : Oscar Pistorius bientôt libéré, dix ans après avoir tué sa petite amie ?

Oscar Pistorius avait tué sa compagne en tirant quatre fois à travers la porte de la salle de bains. [Photoshot / Icon Sport]

Le Sud-africain Oscar Pistorius, ex-champion paralympique, qui avait tué sa petite amie il y a dix ans, pourrait être libéré prochainement.

Agé de 36 ans, Oscar Pistorius, qui avait tué Reeva Steenkamp en février 2013, saura dans un mois s'il peut bénéficier d'une libération conditionnelle, a déclaré jeudi son avocat.

«Nous avons été informés par la commission de libération conditionnelle que l'audience aurait lieu le 31 mars», a dit à l'AFP Me Julian Knight. Pistorius avait tué sa compagne aux premières heures de la Saint-Valentin 2013, en tirant quatre fois à travers la porte de la salle de bains de sa maison ultra-sécurisée de Pretoria.

«Oscar Pistorius ne fait pas exception»

L'ancien athlète amputé sous les deux genoux a toujours nié avoir tué sa compagne dans un accès de rage, affirmant l'avoir prise pour un cambrioleur. Le sprinteur, connu dans le monde entier sous le nom de «Blade Runner» en raison de ses prothèses en fibre de carbone, a été condamné à treize ans de prison.

En Afrique du Sud, les détenus sont automatiquement éligibles à une libération conditionnelle après avoir purgé la moitié de leur peine. La loi est la même pour tous, «Oscar Pistorius ne fait pas exception», relève auprès de l'AFP l'avocate des parents de sa victime, Tania Koen.

Conformément à la procédure exigeant que le condamné s'entretienne avec la victime ou sa famille, Oscar Pistorius avait rencontré début juillet les parents de Reeva Steenkamp.

La décision est généralement connue le jour même de l'audience ou un jour plus tard, et «si la décision est négative, le détenu a le droit de s'adresser aux tribunaux pour obtenir une révision», a déclaré M. Knight.

Un an avant de tuer Steenkamp, Pistorius était devenu une star mondiale en s'alignant avec les athlètes valides aux 400 mètres des jeux Olympiques de Londres. Il a été initialement condamné à six ans de prison, mais la peine a ensuite été portée à treize ans après que l'État a fait appel, estimant qu'elle était trop clémente.

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