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Epic Mickey : le retour des héros, l'alliance de la souris et du lapin

Le lapin Oswald et Mickey, les deux héros du jeu, peuvent coopérer en mode deux joueurs. [Disney]

Rien ne semblait pouvoir les réunir un jour. Mickey, la souris superstar, et Oswald, le "lapin chanceux", se retrouvent pourtant pour une nouvelle aventure sur console, sous les ordres de l’un des «game designers» les plus réputés, Warren Spector.

Père du mythique Deus Ex ou encore de The Dark Project, ce dernier avait été à l'origine il y a deux ans d'un premier épisode remarqué. Apportant à l'univers Disney une touche sombre, Epic Mickey avait séduit bien au-delà des fans.

Disponible cette semaine, le second opus, Epic Mickey : le retour des héros, ramène notre souris préférée dans le «Monde de la désolation», une nouvelle fois menacé par le machiavélique Savant fou. Toujours équipé de son pinceau magique, Mickey devra lui barrer la route.

Mêlant plate-forme, combats, recherche et énigmes, le jeu reprend les ingrédients qui avaient fait le succès du premier épisode. Mais la grande nouveauté, c'est que Mickey n'est plus seul : il peut désormais compter sur l'aide du lapin Oswald. 

S'il était déja présent dans le premier épisode, ce dernier est désormais jouable. Il a ainsi permis aux développeurs d'introduire un mode coopération, la grande nouveauté du jeu. Deux joueurs peuvent s'y entraider pour progresser dans l'aventure. "Je voulais que les parents puissent jouer avec leurs enfants", explique Warren Spector, de passage à Paris le mois dernier pour présenter le jeu.

C'est en se penchant sur la longue histoire de Walt Disney que le "game designer" a eu l'idée d'introduire Oswald dans ses jeux. Le lapin est en effet le tout premier personnage créé par Walt Disney, en 1927. Il peut même être considéré comme l'ancêtre de Mickey, puisque la célèbre souris a été inventée par Walt Disney pour remplacer le personnage d'Oswald, dont il avait perdu les droits. Ils n'ont été récupérés par Disney qu'en 2006.  

Les références à la riche histoire de la compagnie sont omniprésentes dans le jeu, les développeurs ayant pris soin de rester fidèles à l'esprit Walt Disney. "Les animations des personnages, les moindres détails du jeu sont directement inspirés des dessins-animés", insiste Warren Spector.

L'équipe qui a travaillé sur le jeu a ainsi eu accès aux archives pour y dénicher des idées, et a beaucoup échangé avec les équipes qui travaillent sur les films d’animation. Les décors sont ainsi truffés de références aux dessins-animés Disney et aux attractions que l'on retrouve dans les parcs.

«Si Walt Disney était vivant, il apprécierait les jeux vidéo, estime Warren Spector. Il a toujours innové, et je suis persuadé qu’il aurait voulu faire quelque chose avec ce média». 

Cette fidélité à l'esprit Disney se retrouve aussi dans l'importance accordée à la bande-son, rarement vue dans une jeu vidéo. Grand amateur de comédies musicales, Spector a tenu à introduire des séquences dans lesquelles les personnages interprètent des chansons. 

«On me prenait toujours pour un fou lorsque je proposais un jeu musical. Là, on m’a permis de le faire. Car Disney et les chansons vont ensemble. On n'imagine pas un parc Disney ou un classique Disney sans musique !».

La musique joue ainsi un rôle essentiel : son rythme donne des indications, et elle s’adapte à la manière de jouer, un peu comme dans Fantasia. 

La patte du créateur de Deus Ex se retrouve aussi dans les choix qu'est amené à faire le joueur au cours de sa progression. Plusieurs variantes de la fin du jeu se dévoileront ainsi en fonction de son comportement.

Une raison supplémentaire de recommencer encore et encore l'aventure, d'autant que, li-même fan de RPG, Warren Spector a pris soin de truffer le jeu de trésors cachés et de surprises, pas toujours évidents à dénicher. 

 

 

 

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