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Facebook nie vouloir changer ses règles en matière de droits d'auteur

Une illustration du logo Facebook et de figurines [Joel Saget / AFP/Archives] Une illustration du logo Facebook et de figurines [Joel Saget / AFP/Archives]

Facebook a nié vouloir changer ses règles en matière de droits d'auteur, invitant ses utilisateurs à ignorer une "rumeur" qui se propage sur le réseau, mais deux organisations l'ont aussi attaqué mardi pour d'autres changements concernant les données privées de ses membres.

"Il y a une rumeur qui circule selon laquelle Facebook serait en train de changer ses règles concernant la propriété des informations et des contenus publiés par ses utilisateurs", indique le groupe dans une note de "vérification" sur son site.

"C'est faux", ajoute-t-il. "Toute personne qui utilise Facebook détient et contrôle le contenu et les informations qu'elle publie, comme le disent nos modalités. (Les utilisateurs) contrôlent comment ces contenus et ces informations sont partagés. C'est notre politique et cela l'a toujours été".

Facebook réagit ainsi à la propagation sur le réseau de déclarations de protection de droits d'auteur affirmant par exemple: "En réponse aux nouvelles règles de Facebook, je déclare par la présente que mes droits d'auteurs s'appliquent à toutes mes publications personnelles, peintures, bandes dessinées, photos et vidéos professionnelles, etc. (...) Ce qui les met sous la protection de la loi sur les droits d'auteur".

Des sociétés de sécurité informatique comme Sophos avaient déjà mis en garde contre cette rumeur en juin.

Mais elle a refait surface après l'annonce la semaine dernière de mises à jour de certaines règles de Facebook, qui veut notamment pouvoir partager les informations que lui fournissent ses membres avec celles obtenues par d'autres sociétés faisant partie de son groupe.

Ces mises à jour ont été critiquées mardi par deux organisations américaines de protection des consommateurs et des données privées, le CDC (Center for Digital Democracy) et l'Epic (Electronic Privacy Information Center), qui demandent leur annulation.

Pour l'EPIC et le CDC, ces nouvelles mesures visent surtout l'application de partage de photos Instagram, rachetée en avril.

"Nous demandons instamment de retirer les changements proposés", écrivent-elles dans une lettre adressée au PDG de Facebook Mark Zuckerberg, avec copie à l'autorité américaine de la concurrence (FTC) et plusieurs parlementaires.

Elles invoquent des risques pour la confidentialité des données des membres de Facebook, ainsi que d'éventuelles violations d'un accord passé l'an dernier par le groupe pour mettre fin à des poursuites de la FTC. Facebook s'était engagé notamment à demander le consentement explicite de ses utilisateurs avant de partager certaines de leurs informations.

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