La 4G fait son entrée dans l’Hexagone. La ministre déléguée à l’Innovation et à l’Economie numérique, Fleur Pellerin, a lancé ce mardi 1er octobre le déploiement national du très haut débit mobile lors d’un déplacement au centre de supervision Bouygues Telecom, à Meudon (Hauts-de-Seine).
Désormais, les trois principaux opérateurs de téléphonie (SFR, Orange et Bouygues) couvrent les deux tiers de la population. Succédant à la 3G, la 4G est censée offrir des connexions cinq à dix fois plus rapides (plus de 100 Mbits par seconde, plus que l’ADSL).
Avec ce réseau, les opérateurs espèrent redynamiser leur activité, impactée par l’arrivée de Free Mobile début 2012, en repassant par «une phase de création d’emploi», selon Fleur Pellerin.
Reste à convaincre les utilisateurs. D’après une étude Ipsos, 74,4 % des Français disent ne pas être emballés par la 4G, soit en raison du prix (environ 5 euros de plus par mois), soit parce que cela ne correspond pas à leurs besoins.
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