Impossible de regarder la télévision pendant les fêtes quand on n'aime pas Noël ? Quoi qu'on en pense, il arrive aussi à la télé de proposer des programmes un peu différents pendant la trêve hivernale. Sélection.
Incontournables Walt Disney, bêtisiers aux airs de déjà-vu et re-re-re-re-diffusions du «Père Noël est une ordure» donnent parfois de l'urticaire à force d'avoir été regardés. Il est néanmoins possible d'éviter cela, avec quelques programmes hors des traces du traîneau de papa Noël.
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Un peu de mauvais esprit (de Noël)
«On peut rire de tout mais pas avec n'importe qui» aimait à dire Pierre Desproges. Souvent comparé au comique disparu, Gaspard Proust pourrait faire sienne cette citation. Si son humour peut déranger certains, c'est justement parce que Gaspard Proust n'épargne rien ni personne. Aussi libre que féroce, le spectacle «Gaspard Proust tapine» affiche complet dans toutes les villes dans lesquelles il passe. Les caméras de Canal+ ont capté sa performance au théâtre du Châtelet à Paris.
«Gaspard Proust tapine», le 23 décembre à 20h50 sur Comédie+
La fête oui, mais au chaud
Vous ne savez pas quoi faire pour la soirée du Nouvel An ? Aucune envie de souhaiter la bonne année à tout un tas d'inconnus sous le gui ? La série documentaire «The temple of burning man» est faite pour vous. En 8x7 minutes, cette série documentaire fait découvrir le festival «Burning Man» où plus de 70.000 «burners» viennent y passer cinq jours de fêtes et y livrer des performances excentriques et décalées. Le dernier jour, ils mettent le feu à un Temple gigantesque construit au coeur de cette ville éphèmère. Un moment de lâcher prise absolu.
The temple of burning man, francetv.fr/IRL
Les doigts (pas) sur la couture
Ce n'est pas parce que c'est Noël qu'on est obligé de regarder en boucle des vieux épisodes de «Madame est servie». On peut aussi découvrir de nouvelles séries à l'instar de «The Collection», série franco-britannique (produite par France Télévisions, BBC Worldwide et Amazon Prime Vidéo) écrite par Oliver Goldstick (Pretty Little Liars, Ugly betty...). L'histoire est celle d'une famille à la tête d'une maison de couture parisienne, choisie pour relancer la haute couture française et ainsi redynamiser l'économie, au lendemain de la Seconde Guerre mondiale. Le casting a lui aussi été fait des deux côtés de la manche : Irène Jacob, Alix Poisson (Parents mode d'emploi), Alexandre Brasseur, Richard Coyle, Mamie Gummer, Frances de la Tour... Avis aux amateurs de mode et... de trahisons familiales. Loin de la bûche de Noël fédératrice donc.
«The Collection», à partir du 29 décembre à 20h55 sur France 3
La liberté par la musique
James Brown a toujours relié le sentiment de libération que procure la musique à la condition des Afro-Américains des années 60. Alex Gibney livre avec «Mr Dynamite : the rise of James Brown» le portrait d'un petit cireur de chaussures élevé dans un bordel devenu le roi de la soul. Mais si James Brown est l'homme qui a révolutionné la «black music», il est tout aussi bien le porte-parole de toute une minorité que le créateur de déhanchements incroyables au tempérament volcanique, voire tyrannique.
«Mr Dynamite : The rise of James Brown», le 23 décembre à 22h15 sur Arte.
Un réveillon au soleil levant
Si la musique adoucit les moeurs, la cuisine peut être à l'origine d'une révolution personnelle. Avec «Les délices de Tokyo», Naomi Kawase («Still the water») montre comme une leçon de cuisine peut se transformer en leçon de vie. Ici, Sentaro fabrique et vend des «dorayakis» (pâtisseries traditionnelles japonaises à base de pâte de haricots rouges) dans une échoppe de Tokyo. Alors qu'il cherche une cuisinière pour le seconder, une vieille femme se présente à lui pour le poste. Après l'avoir éconduite en raison de son trop grand âge, il se décide à goûter la pâte de haricots rouges de cette dernière. Il l'engage et c'est bien plus que de cuisine dont il sera question ici... Pour ceux qui veulent s'évader sans plus penser à la dinde farcie.
«Les délices de Tokyo», le 31 décembre à 20h50 sur Canal+.