En direct
A suivre

Les 5 séries à regarder pendant les vacances de Noël

Show Me A Hero est à redécouvrir sur Canal+Séries dans son intégralité.[©Capture d'écran Youtube/HBO]

Les fêtes de fin d’année approchent à grand pas. Et pour les plus chanceux, cela rime avec des vacances bien méritées. Mais que faire de tout ce temps libre jusqu’en 2017 ? Entamer un marathon de séries, bien calé dans son canapé (ou son lit), évidemment !

Un marathon de séries équivaut à «binger». Cet anglicisme servant ici à désigner une pratique consistant à regarder de manière compulsive et totalement irraisonnée des épisodes à la chaîne comme si le jour et la nuit, le temps qui passe, votre rendez-vous chez le coiffeur, la nécessité de se brosser les dents et de manger équilibré... n’existaient pas.

A lire aussi : Les dix meilleures séries de l'année 2016, selon IMDb

Cela à l’air très séduisant dit comme ça. Mais encore faut-il savoir quelle série regarder. Car il n’y a pas grand-chose de pire dans la vie que de perdre de précieuses heures de son existence devant une fiction qui, très rapidement, se révèle complètement naze. Notre sélection de cinq séries disponibles à la demande offre la garantie de faire une grosse impression lors de discussions mondaines où on souhaite apparaître à la pointe de la branchitude, et aidera les lecteurs de ce modeste article à se montrer sous leur meilleur jour (voir même de crâner un peu) dès l’entame de l’année 2017.  

Tout nouveau, tout chaud : The OA (Netflix)

C’est LA nouveauté du catalogue Netflix. Disponible en ligne le 16 décembre, il est fort probable que peu de monde l’ait déjà vu d’ici le début de l’année 2017. Ce qui fait complètement notre affaire. A la question «tu connais The OA (prononcer «Ze Oh-Ay») ?», votre interlocuteur a de grandes chances de vous répondre : «non». Et si c’est un «oui», alors cette même personne ne pourra s’empêcher de vous considérer comme faisant partie d’un petit cercle d’initiés ayant déjà regardé l’intégralité des huit épisodes (et en plus ça reste digeste) de cette série fantastique.

De quoi ça parle ? C’est l’histoire de Prairie Johnson (Brit Marling), une adolescente qui refait surface dans sa ville natale après avoir disparu pendant sept ans. Au moment de sa disparition, elle était aveugle. A son retour, elle voit. Que lui est-il arrivé pendant tout ce temps ? Comment a-t-elle retrouvé la vue ? Prairie refuse de parler, bien qu’elle affirme se souvenir de tout, que ce soit à ses parents ou au FBI.

The OA (8 épisodes), à voir en intégralité dès le 16 décembre sur Netflix.

Humaine et sociale : Show me a hero (Canal+Séries)

Déjà diffusée en août 2015 sur OCS, Show me a hero n’est pas la série qu’on mentionne pour paraître avant-gardiste. Non (ce serait même une erreur, car 2015, ça fait un bail). Mais plutôt comme un aventurier de la série, celui qui n’hésite pas à découvrir des fictions en contre-pied total avec la culture «mainstream» et autres adorateurs de Plus belle la vie. Show me a hero est la série de «bobo parisien» par excellence. Et c’est pour ça qu’elle est bien. Mieux encore, l’acteur principal n’est autre que Oscar Isaac, le mec qui joue le pilote trop cool (Poe Dameron) dans Star Wars : Le Réveil de la force. Pour ceux qui n’ont peut-être jamais vu Star Wars c’est le comédien qui tient le premier rôle dans Inside Llewyn Davis des frères Cohen.   

Inspirée d’une histoire vraie, pilotée par David Simon, un homme adulé par les fans de séries pour avoir enfanté l’excellente The Wire : Sur écoute au début des années 2000, Show me a hero suit le parcours sinueux d’un jeune conseiller municipal qui se retrouve en charge d’appliquer une décision de la cour fédérale qui impose à la ville la construction de logements sociaux dans un quartier majoritairement blanc. Un combat qu’il n’a pas le choix de mener s’il souhaite sauver les habitants de la banqueroute, mais qui risque de lui coûter sa carrière politique.

Show me a hero (6 épisodes), à voir en intégrailté sur CANAL à la demande dès le 28 décembre.

Surnaturelle et sensuelle : Penny Dreadful (Netflix)

Âmes sensibles s’abstenir. Penny Dreadful fait partie de ces séries qu’il est bon d’avoir vues. C’est en 2014 qu’elle a fait son apparition sur le petit écran. Et elle a été arrêtée – à la grande déception des fans – après trois saisons riches en hémoglobine et en frissons en juin dernier. Un traumatisme encore frais dans les mémoires. Cette série horrifique dans laquelle on croise le chemin de Dracula, Frankenstein, Dorian Gray et une multitude de personnages des contes et histoires populaires britanniques et irlandaises du 19e siècle bénéficie grandement des talents de comédienne d’Eva Green, absolument éblouissante dans le rôle de Vanessa Ives. On y croise également l’ancien James Bond, Timothy Dalton, ou encore l’acteur autrefois adulé à Hollywood, Josh Hartnett.

Ceux qui souhaitent «binger» cette série ont rendez-vous sur Netflix pour y découvrir la totalité des 27 épisodes. L’histoire se déroule dans le Londres de la fin du 19e siècle à un moment où des forces maléfiques, et invisibles, menacent la population. Une femme et deux hommes s’allient pour les combattre au péril de leur vie. Cauchemars garantis. Surtout si vous regardez ça en pleine nuit (Clin d’œil de la rédaction : la saison 2 est mortelle).

Penny Dreadful (27 épisodes), en intégralité sur Netflix.

A lire aussi : Cinq programmes pour ceux qui n'aiment pas Noël

Des théories en folie : Westworld (OCS)

Annoncée comme la digne héritière de Game of Thrones au moment de son lancement en octobre dernier, Westworld a certainement souffert – au moins au début – des attentes irréalistes la concernant. Si elle n’est clairement pas le successeur de la célèbre série médiévale-fantastique, la série produite par J.J. Abrams a toutefois réussi à nourrir l’intérêt de son public avec un scénario tortueux, mais néanmoins captivant. Mieux encore, une fois les dix épisodes diffusés, la série a vu bon nombre de théories faire leur apparition sur Internet à la faveur d’un final qui répond aux questions autant qu’il en pose. Evan Rachel Wood, Anthony Hopkins ou encore Ed Harris tiennent les premiers rôles avec talent. Et c’est un «plus».

L’histoire se déroule dans un futur plus ou moins proche au cœur d’un parc d’attractions peuplés d’androïdes dans une ambiance «conquête de l’ouest» de carte postale. Les clients, qui payent le prix fort pour venir extérioriser leurs fantasmes les plus profonds (et vils), ont le choix de vivre plusieurs scénarios. Mais quand certains hôtes commencent à questionner leur propre humanité, et à développer une mémoire émotionnelle (et à entendre des voix… mais ça, c’est autre chose encore), la belle mécanique commence à se gripper. Et les clients ne sont plus en sécurité.

Westworld (10 épisodes), en intégralité sur OCS Go.

Drôle et décontractée : The Last Man on Earth (Canal+ Series)

Et si on arrêtait un peu de se prendre la tête ? C’est bien les séries qui font réfléchir mais ça peut vite devenir ennuyeux. Puis il faut penser à alterner un peu. Disponible sur CANAL à la demande à partir du 1er janvier (ok, on sera déjà en 2017), The Last Man on Earth est une série qui fait office de gigantesque défouloir. Les épisodes sont courts (vingt-deux minutes), mais nombreux (3 saisons, 39 épisodes au total). Mais elle vaut carrément le détour. Ne serait-ce que pour la performance d’acteur livrée par Will Forte, absolument hilarant dans cette comédie.

L'ancien pensionnaire de la troupe du Saturday Night Live incarne Phil Miller, un homme qui se découvre être le dernier humain sur Terre après qu’un virus - contre lequel il semble être immunisé - a totalement décimé la population. Pour en avoir le coeur net, Phil va parcourir les Etats-Unis en long, en large, et en travers. Une fois persuadé d'être le dernier des hommes, il se plaît à mener une vie chaotique passée à boire plus que de raison, et à faire des expériences délirantes (comme faire un bowling avec des voitures). Sa surprise est totale quand il tombe sur Carol, la dernière femme sur Terre (que Phil ne trouve pas très séduisante au passage) dont le style de vie se révèle être aux antipodes du sien.

The Last Man on Earth (39 épisodes), en intégralité sur CANAL à la demande à partir du 1er janvier 2017.


The Last Man On Earth - Bande-annonce de la... par Reviewerfr

 

À suivre aussi

Ailleurs sur le web

Dernières actualités