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Quoi de neuf pour la saison 3 de The Island ?

Mike Horn anime la troisième saison de The Island Mike Horn anime la troisième saison de The Island[Capture d'écran / M6]

Lors d'une conférence de presse, M6 a dévoilé les nouveautés de la troisième saison de The Island. Mike Horn était tout juste de retour de son historique traversée de l'Antarctique pour présenter le programme qu'il anime pour la troisième saison consécutive.

Après avoir perdu quelques milliers de téléspectateurs avec la saison 2 de The Island l'an passé, M6 compte bien remonter la pente cette année. Tournée dans un petit archipel du Pacifique (Mike Horn ayant évoqué le Panama comme point d'atterrissage) où les morsures de crocodiles rivalisent avec les dards des guêpes tueuses, cette troisième saison de l'émission de «survival» de M6, fidèle au concept de départ - sans aide extérieure sauf urgence extrême et un tournage effectué par les aventuriers eux-mêmes - s'est orientée vers la mixité et encore quelques difficultés supplémentaires.

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Etude de genres

Si l'an passé, hommes et femmes avaient étaient séparés, cette fois, les apprentis explorateurs vont devoir faire équipe. «Nous avons d'abord testé ce type d'aventure avec des hommes, puis l'an passé, avec des femmes. Nous nous sommes demandés logiquement ce que chaque sexe pouvait apporter à l'autre dans des conditions de survie.

Finalement, nous nous sommes rendus compte que les femmes et les hommes vivaient un peu chacun de leur côté... un peu comme dans nos sociétés», raconte Angélique Sansonnetti, directrice de programmes chez Shine France. Mike Horn semble, lui, plus convaincu de l'importance de la mixité: «J'ai beaucoup appris de ma femme et de mes filles en expédition, le mélange des genres est intéressant. Souvent les hommes finissent par ne plus se parler en condition extrêmes. Les femmes, elles, sont mieux organisées et savent régler les conflits par la parole», confie l'explorateur.

Des naufragés en groupes restreints

Sur les premières images, on voit Mike Horn déposer les candidats à la survie à un petit kilomètre des côtes afin de les mettre dans les conditions d'un vrai naufrage. Après les avoir regardé sauter à l'eau un peu penauds, espérant rejoindre malgré tout la terre à la nage, il finit par leur lancer un canot de sauvetage, bienveillant.

D'autre part, cette année, les «survivants» sont séparés en quatre groupes de naufragés. «Faire des petits groupes, cela permet d'optimiser les potentiels de chacun. Ils n'ont plus à se cacher derrière quinze autres personnes et un leader», explique Mike Horn. Au total, vingt-deux personnes sont ainsi disséminées en quatre groupe sur l'archipel. Chaque groupe ignore la présence des autres. 

Seuls jusqu'au bout

Si l'an passé, Mike Horn était venu récupérer les plus tenaces au bout de vingt-huit jours de survie, cette année, les participants à l'aventure vont devoir se débrouiller (presque) par eux-mêmes : l'aventurier était alors au Pôle Sud lors de la fin du tournage et leur a enregistré un message pour les aider à retrouver, tout seuls, la civilisation. De quoi pimenter un peu le quotidien de «survivants» déjà épuisés par leurs semaines sur cette terre inhospitalière, entre piqures d'insectes, blessures, faim et manque de sommeil.

Un casting géant

Entre 7.000 et 8.000 personnes ont déposé leurs candidatures pour cette troisième saison. Cette année, quelques personnalités se détachent un peu du lot, à en croire les premières images : Thibault, unijambiste de naissance, est aux antipodes des clichés sur les personnes en situation de handicap, François est, lui, un DJ parisien à la langue bien pendue qui fait tout de suite remarquer à Laetitia, jeune vétérinaire sportive, qu'elle est plutôt sexy. Va-t-il savoir pour autant survivre dans la jungle ? Rien n'est moins sûr.

Mais il y a aussi Clara, mère célibataire au fort caractère, Patrick, mascotte pendant 20 ans au bord des terrains de sport et devenu père de famille adepte de son canapé. Quant à Charlène, journaliste de 22 ans, la frêle jeune femme compte bien montrer qu'elle sait se débrouiller seule, tout comme Didier, l'agent de maitrise de cimetière de 56 ans à la gouaille déjà culte. «J'ai rencontré chacun de ces apprentis explorateurs en "face to face" avant leur départ. Il n'y a pas de lot à la clé avec cette émission, et je vois souvent des gens qui veulent juste se montrer qu'ils existent», indique l'aventurier qui a le don de «scanner les personnalités» selon Angélique Sansonnetti. Car la vraie star du programme, c'est bien lui.

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