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Open d’Australie : une histoire à réécrire pour Rafael Nadal

Rafael Nadal n'a plus atteint le dernier carré d'un Grand Chelem depuis Roland-Garros en 2014. Rafael Nadal n'a plus atteint le dernier carré d'un Grand Chelem depuis Roland-Garros en 2014.[BPI / Icon Sport]

Rafael Nadal se faisait une joie de revenir à Melbourne pour l’Open d’Australie. Un tournoi qui fait partie des «favoris» du n°5 mondial. Mais il a vite déchanté.

Pas à cause de la chaleur étouffante qui a accompagné son premier entraînement, mais plutôt en raison du tirage au sort qui lui a réservé un premier tour relevé. Pour son entrée en lice dans le premier Grand chelem de la saison, l’Espagnol sera opposé, dans la nuit de lundi à mardi, à son compatriote Fernando Verdasco (n°47).

«C’est un premier tour difficile. Je n’ai pas eu de chance au tirage», a confié Nadal, qui n’a pas oublié le duel de haute volée entre les deux hommes en demi-finale de l’édition 2009. Un bras de fer de plus de cinq heures dont était sorti vainqueur le Majorquin avant de triompher en finale, quelques jours plus tard, contre Roger Federer.

Depuis son seul et unique sacre en terre australienne, Rafael Nadal a connu des hauts avec deux finales (2012, 2014) et des bas avec un forfait (2013) ainsi que des éliminations en quarts de finale en 2010, 2011 et surtout l’année dernière. Cette élimination était les prémices de la saison compliquée qu’a connue le taureau de Manacor. Miné par les pépins physiques, il a évolué à des années-lumière de son meilleur niveau et n’a pas remporté le moindre Majeur pour la première fois depuis dix ans. «Je n’ai pas gagné de tournoi du Grand Chelem et ni remporté aucun Masters 1000, mais j’ai terminé dans les 5 meilleurs du monde», s’est défendu le joueur aux 14 Grands Chelems. Un classement qui était tout de même le plus mauvais en fin de saison depuis 2004.

Mais la page est désormais tournée pour Nadal, qui a travaillé d’arrache pied avec le doux rêve de revenir en haut de l’affiche. Et de réécrire la même histoire qu’en 2013, lorsqu’après sept mois d’absence pour une blessure au genou, il avait raflé deux Grands Chelems et était redevenu n°1 mondial. Premier chapitre en Australie ?

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