Il renaît de ses cendres. Une semaine après son neuvième sacre à Monte-Carlo, Rafael Nadal, 29 ans, a validé son retour au premier plan après une année 2015 à oublier, en s’imposant dimanche à Barcelone.
Preuve de sa résurrection, le Majorquin n’était plus parvenu à glaner deux titres consécutifs depuis 2013. Une éternité pour un joueur de cette trempe. «Je me sens très bien, peut-être même mieux que l’année dernière», avait confié le numéro 5 mondial avant le tournoi catalan. S’il préfère garder les pieds sur terre, ce come-back annonce de belles promesses à un mois de Roland-Garros, où il tentera de triompher une dixième fois.
#Nadal seul joueur de l'ère open à avoir gagné 9 fois un tournoi. Et il l'a fait à @rolandgarros, à Monte Carlo et à Barcelone @RafaelNadal
— Grégory Jouin (@GregoryJouin) 24 avril 2016
A condition de maintenir ce niveau lors des prochaines échéances (Masters 1000 de Madrid et de Rome). Si tel est le cas à son arrivée à Paris le 22 mai, tous les espoirs seront en effet permis. Surtout s’il ne se trouve pas dans la partie de tableau de Novak Djokovic lors du tirage au sort. Car hormis un retour gagnant sur terre battue du Serbe – éliminé dès le 2e tour à Monte-Carlo – on ne voit pas qui pourrait terrasser «Rafa», dont la «motivation est de revenir et de gagner un Grand Chelem». Ses adversaires sont prévenus, l’ogre de l’ocre a toujours faim.