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«Les hirondelles de Kaboul», «Fête de famille», «Fourmi» : les 3 films à voir cette semaine au cinéma

L'adaptation du roman «Les hirondelles de Kaboul» sur grand écran, le drame théâtral «Fête de famille» avec Catherine Deneuve, et la comédie familiale «Fourmi»... Voici les meilleurs films à l'affiche ce mercredi 4 septembre.

«Les hirondelles de Kaboul», de Zabou Breitman et Eléa Gobbé-Mévellec

Auréolé du Valois de diamant au festival du film francophone d’Angoulême en août, le film d’animation «Les hirondelles de Kaboul» revient sur le destin de Mohsen et Zunaira, un couple d’artistes dans la ville afghane occupée par les talibans à l’été 1998 qui croise la route d’Atiq, un ex-moudjahidin devenu chef de prison.

Adapté du roman de Yasmina Khadra paru en 2002 et vendu à plus de 600 000 exemplaires en France, ce long-métrage, réalisé par Eléa Gobbé-Mévellec et Zabou Breitman, évoque notam­ment les châtiments qu’ont endurés les hommes sous ce régime. Pour donner vie à cette histoire retravaillée au crayon et d’une grande beauté, les deux femmes ont pu compter sur le soutien de Simon Abkarian, Hiam Abbas, Zita Hanrot et Swann Arlaud, qui ont prêté leurs voix et dont les gestes ont servi à façonner les personnages. «C’était plus qu’un enregistrement : les acteurs étaient habillés, on avait les tchadris, les turbans, et même les kalachnikovs», ajoute Zabou Breitman.

«Fête de famille», de Cédric Khan

En octobre, elle tournera dans le prochain film d’Emmanuelle Bercot, «De son vivant», avec Benoît Magimel. En attendant, Catherine Deneuve, qui sera par ailleurs présidente du 45e Festival du cinéma américain de Deauville qui s’ouvre ce vendredi, donne la réplique à l’actrice et réalisatrice dans le nouveau long-métrage de Cédric Kahn, «Fête de famille», sorte de vaudeville dramatique en trois actes, et dont les dialogues ciselés font mouche.

Pour son anniversaire, Andréa a réuni ses enfants dans sa grande maison bourgeoise où le bonheur semble régner. En apparence. Claire, sa fille aînée fragile et instable, que personne n’avait croisée depuis trois ans, va bouleverser cette réunion familiale. Passant du rire aux larmes, chacun règle ses comptes et choisit de faire éclater la vérité, au grand dam de la matriarche qui souhaitait «qu’on ne parle que de choses joyeuses». «[Ces individus] ont entre eux des rapports très durs, très cash, se balancent parfois des choses terribles, mais c’est leur façon à eux de s’aimer», explique Cédric Kahn qui, pour la première fois, est aussi devant la caméra.

«Fourmi», de Julien Rappeneau

Malgré sa petite taille, Théo, surnommé «Fourmi», excelle sur le terrain de foot. Aussi doué pour les dribbles que pour marquer des buts, il ne tarde pas à attirer l’attention d’un recruteur du célèbre club anglais d’Arsenal. Le garçon voit en cette possible sélection l’occasion de redonner le sourire à son premier fan, son père, alcoolique et dépressif après son licenciement et le départ de sa femme, mais tellement fier de son fils.

Alors quand ce rêve vire au fiasco, Théo préfère ne rien dire et le laisse croire qu’il va rejoindre la sélection et qu’ensemble, ils partiront pour une nouvelle vie outre-Manche. S’il ne révolutionne pas le genre, ce deuxième long-métrage de Julien Rappeneau («Rosalie Blum») reste une comédie familiale tendre et touchante, portée par François Damiens, toujours aussi juste, et le jeune Maleaume Paquin, révélé dans «Rémi sans famille».

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