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«Chernobyl» : l'effroyable série qui revient sur la catastrophe nucléaire à ne pas manquer

OCS City a entamé la diffusion de «Chernobyl» le 7 mai en US+24 à 20h40. La mini-série d'HBO revient sur la pire catastrophe nucléaire que l'humanité ait connue (avant celle de Fukushima qui sera elle aussi classée au niveau maximum de dangerosité).

Brillamment réalisée par Johan Renck («Breaking Bad», «The Walking Dead»), «Chernobyl» reconstitue de la manière la plus réaliste possible l'explosion d'un réacteur survenu à la centrale de Tchernobyl en République socialiste soviétique d’Ukraine le 26 avril 1986, et ses terribles conséquences.

Une reconstitution en cinq épisodes à glacer le sang qui entraîne rapidement les spectateurs dans l'enfer des entrailles de la centrale éventrée, au plus près de ceux qui y travaillaient et de ceux qui y seront dépêchés au péril de leur vie. 

Elle suit ainsi les funestes destins des pompiers et des populations environnantes, ainsi que la bataille qu'ont dû mener des scientiques en seulement quelques heures pour tenter de sauver l'humanité du pire, à l'instar de Valery Legasov (excellent Jared Harris), un scientifique soviétique engagé par le Kremlin pour enquêter et qui devra se battre contre les autorités communistes qui minimisaient la gravité de l'accident. Il fera en sorte que la catastrophe n'en entraîne pas une autre encore plus destructrice comme le révèle la série.

Magistralement portée par des acteurs comme Emily Watson («Breaking the waves») en physicienne nucléaire soviétique, et Stellan Skarsgård («Melancholia»), en chef de la commission gouvernementale chargée d’enquêter sur le désastre, cette première collaboration entre HBO et Sky s'avère une totale réussite.

Sans jamais virer dans le spectaculaire ou le pathos superflus, elle impose son atmosphère terriblement angoissante. Forte d'un budget de 250 millions de dollars qui transportent littéralement les spectateurs dans l'URSS de la fin des années 1980, «Chernobyl» a aussi bénéficié de l'expertise de productrices comme Carolyn Strauss («Game of Thrones») et Jane Featherstone («Broadchurch», «Les promesses de l'ombre»). 

 

Un drame historique

Classé au niveau maximum de 7 sur l'échelle des événements nucléaires et radiologiques (INES), l'accident nucléaire de la centrale de Tchernobyl (comme le sera plus tard celle de Fukushima) a provoqué des rejets majeurs de matières radioactives qui ont eu (et ont encore) des effets dévastateurs sur l'environnement et la santé.

Les premiers hommes envoyés sur les lieux sont morts en quelques heures. À l’époque, 250 000 personnes avaient fini par être évacuées, mais le nuage radioactif, malgré les messages rassurants des autorités françaises de l'époque, s'est répandu sur toute l’Europe, exposant des millions de personnes à des radiations

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