Le profil psychologique de la meurtrière présumée de Lola, Dahbia B. reste pour l'instant une énigme. Certains spécialistes avancent l'hypothèse de troubles schizophréniques.
Dahbia B., 24 ans, a été mise en examen ce lundi 17 octobre pour le meurtre et le martyr de la petite Lola, 12 ans. Une semaine après les faits, c'est le profil psychologique qui interroge aujourd'hui les enquêteurs.
Sur ce sujet, les réseaux sociaux donnent de premiers éléments d'informations, même s'ils sont difficiles à interpréter. Sur des vidéos publiées sur son compte TikTok, la meurtière présumée se filme comme beaucoup de jeunes femmes de son âge et semble adopter un comportement loin des détails donnés par certains témoins la décrivant comme marginale.
des risques sérieux de réitération
Pour le psychiatre Samuel Lepaster, Dahbia B. «n'est ni une sociopathe, ni une psychopathe». D'ailleurs, comme le fait remarquer ce médecin à l'antenne de CNEWS, le casier judiciaire de la jeune femme est vierge.
«Il faut plutôt pencher vers l'hypothèse de la schizophrénie avec des élements paranoïaques évidents», avance l'expert.
Mise en examen pour meurtre et viol aggravé, la meurtrière présumée de Lola a été placée en détention provisoire à la prison de Fresnes. Le juge des libertés a dit craindre un «risque sérieux de réitération».
