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«Il m'a jetée au sol et m'a donné des coups de poing» : le témoignage d'une femme victime avec sa fille d'une violente agression

Une jeune mère de famille, violemment agressée en décembre à la gare SNCF d'Hardricourt dans les Yvelines, a livré son témoigne sur CNEWS.

Un témoignage très fort. Le 21 décembre dernier, une jeune mère de famille a été agressée et poussée dans les escaliers de la gare d'Hardricourt dans les Yvelines. Et ce, sous les yeux de son enfant. La raison ? Le voyageur pressé était excédé par les pleurs de sa fille de 5 ans.

Cependant l'agresseur ne s'est pas arrêté là. L'homme a également asséné plusieurs coups de poing à l'enfant.

Pour CNEWS, la victime a raconté son agression. «Arrivée à sa hauteur, il me pousse de toutes ses forces et je suis tombée jusqu'en bas». Sa fille l'a alors vue tomber. «Elle a eu peur et elle s'est mise à pleurer», se souvient la jeune maman de 29 ans. «Mais quand je me suis relevée, j'ai vu qu'il s'en prenait à ma fille».

C'est alors que la jeune femme a décidé de remonter chercher sa fille et d'appeler son mari, sauf que l'individu a réitéré. «Il s'en est à nouveau pris à moi. Il m'a jetée au sol et m'a donné des coups de poing».

La mère a tenté de fuir la gare avec sa fille pour se réfugier dans un bar. Cette dernière n'a cependant pas eu le temps de se rendre dans l'établissement. En effet, elle a été rattrapée et de nouveau agressée par le même homme sur le parking de la gare. Elle a indiqué avoir été de nouveau jetée au sol avant de recevoir des coups au thorax. 

En entendant des cris, d’autres voyageurs ont alors tenté de porter assistance à la victime et sa fille en intervenant et bloquant l’homme jusqu'à l’arrivée de la police.

Une mère et une fille traumatisées 

L'homme, âgé de 35 ans et originaire de Buchelay, dans les Yvelines également, a été placé en garde à vue. Inconnu des services de police, il a nié les faits reprochés et indiqué qu'il avait été agressé par la mère de famille. 

Depuis les faits, l'homme a été hospitalisé pour des troubles psychologiques, son «état n'étant pas compatible avec le maintien en garde à vue», selon le parquet de Versailles. 

De son côté, la mère a indiqué avoir beaucoup d'appréhension à prendre les transports en commun. Sa fille ferait, elle, des cauchemars réguliers liés à cette attaque d'une grande violence. 

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