Invitée de Laurence Ferrari sur CNEWS, ce mardi 25 avril, Ségolène Royal a dit «notre candidat» en parlant d'Emmanuel Macron.
Interrogée sur le dîner organisé par le leader d'En Marche ! dans un grand restaurant parisien dimanche soir, au soir du premier tour de l'élection présidentielle où il est arrivé premier devant Marine Le Pen, voici précisément ce qu'a répondu la ministre de l’Environnement :
«Une fois de plus, je pense que c'était une bonne surprise dimanche soir parce que notre candidat était en tête, et ça, ça méritait quand même d'être heureux et aujourd'hui aussi, il faut s'en féliciter»
Ségolène Royal, Ministre de l'Environnement
Deux jours après le premier tour de l'élection présidentielle, Royal a ainsi semblé totalement oublier le candidat officiel du Parti socialiste, Benoît Hamon.
Un lapsus qui, peut-être, indique qu'elle ne veut pas être comptable du mauvais score enregistré par ce dernier (6,36 %), le pire score pour le PS depuis 1969. Ou encore qu'elle penchait pour son ancien collègue du gouvernement depuis le départ.
Sa remarque n'est en tout cas pas passée inaperçue d'autant plus que, jusqu'à présent, Ségolène Royal n’avait encore jamais pris position pour un candidat.
Agitation sur les réseaux sociaux
Sitôt la phrase prononcée, des internautes n'ont d'ailleurs pas tardé à faire part de leur suprise. Morceaux choisis.
Bonjour @EmmanuelMacron, quelle est votre réaction qd Ségolène Royal dit"notre candidat"en parlant de vous? #BourdinDirect #GGRMC #Le79inter https://t.co/cXIx7rYh4z
— Louis Riel (@LouisRielFrance) 26 avril 2017
CNews. Ségolène Royal se réjouit de la première place de Macron au 1er tour et, dans son élan, l'appelle "notre candidat". Tiens!
— D. de Montvalon (@demontvalon1) 25 avril 2017
Ségolène Royal qui annonce que nous sommes heureux car notre candidat est en tête ce dimanche 23 avril / Incroyable
— nico1805 ن (@nico2050) 26 avril 2017
A noter enfin, que le mois dernier, le candidat d'En marche ! avait indiqué, au détour d’une interview accordée au magazine Femme Actuelle, qu’il ne comptait nommer Ségolène Royal dans son gouvernement s’il était élu.