En direct
A suivre

Affaire Benalla : Edouard Philippe face à l'Assemblée nationale

Emmanuel Macron toujours silencieux, Premier ministre a pris la parole devant l'Assemblée nationale mardi 24 juillet, afin de répondre aux questions des différents groupes politiques sur l'affaire Benalla. 

C'est dans une atmosphère très tendue que le Premier ministre a brisé le silence de l'exécutif dans l'affaire Benalla. «Une dérive individuelle» et non pas «une affaire d'État», a soutenu M. Philippe sous les ovations du groupe En Marche et les quolibets de l'opposition.

«Rien n'a été masqué, rien n'a été omis», a assuré le Premier ministre, soumis au feu roulant de questions des chefs de groupe, de Christian Jacob (LR) à Valérie Rabault (PS) en passant par André Chassaigne (PCF) et Jean-Luc Mélenchon (LFI) et le premier secrétaire du PS Olivier Faure qui a dénoncé «un clan qui s'autorise tout» autour du chef de l'État.

«Je conçois que l'on puisse peut-être poser des questions sur l'éventuelle proportionnalité de la décision qui a été prise» de mettre à pied M. Benalla 15 jours en mai, mais pas sur sa «célérité», a-t-il notamment déclaré, en réponse au patron des députés Les Républicains Christian Jacob.

Ce dernier a indiqué le souhait des Républicains de déposer une motion de censure.

Le secrétaire général de l'Elysée Alexis Kohler, bras droit du chef de l'État, répondra pour sa part jeudi aux questions des sénateurs, confirmation que l'affaire tutoie bien les sommets. Enfin Gérard Collomb, qui s'est déjà plié aux questions des députés lundi, était encore entendu par les sénateurs mardi en fin de journée.

À suivre aussi

Ailleurs sur le web

Dernières actualités