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Bagarre à Orly : les rappeurs Booba et Kaaris remis en liberté et placés sous contrôle judiciaire

Les rappeurs Booba et Kaaris, qui étaient en détention provisoire depuis leur bagarre à l'aéroport d'Orly début août, ont été remis en liberté jeudi et resteront sous contrôle judiciaire jusqu'à leur procès prévu le 6 septembre.

Les deux frères ennemis du rap français, qui seront jugés devant le tribunal de Créteil le 6 septembre, ont interdiction de quitter le territoire français et doivent remettre chacun une caution de 30.000 euros.

Booba, 41 ans, a quitté la maison d'arrêt de Fleury-Mérogis (Essonne) peu avant 19H00 alors que Kaaris, 38 ans, est sorti de sa cellule de Fresnes (Val-de-Marne) un peu plus tôt dans l'après-midi, a appris l'AFP auprès de leurs avocats.

L'avocat de Booba s'est exprimé devant la presse, assurant que son client avait promis un «comportement irréprochable» et ne fera «aucune prise de parole d'ici le procès», a assuré Me Le Bras : «Il est temps maintenant de retourner à la sérénité et que ce dossier sorte un petit peu des médias».

La cour a également ordonné la remise en liberté et le placement sous contrôle judiciaire des huit proches des rappeurs qui avaient participé à la bagarre collective à Orly et qui avaient également fait appel de leur détention provisoire. Les mesures du contrôle judiciaire sont les mêmes pour tous les prévenus, sauf la caution qui concerne uniquement les deux rappeurs. Tous doivent remettre leurs passeports. Un onzième suspect avait déjà été remis en liberté par le tribunal de Créteil le 14 août.

Les deux figures du rap français et huit de leurs proches qui ont participé à la rixe contestaient lundi leur placement en détention provisoire, décidé par le tribunal de Créteil (Val-de-Marne), où ils seront jugés le 6 septembre. Ils demandaient à être placés sous contrôle judiciaire. «La détention provisoire ne se justifie pas dans ce dossier», estimait Yassine Yakouti, l’avocat de Kaaris.

La cour avait mis la décision en délibéré au 23 août. «Il serait sage qu'elle leur soit notifiée en détention», avait dit la présidente pour éviter «de faire un nouveau transfèrement» des détenus, tous présents à l'audience lundi.

«Les positions qui ont été prises par le groupe Booba et le groupe Kaaris laissent à penser qu’on est largement dans une situation (…) d’apaisement», avait estimé de son côté l’avocat de Booba, Yann Le Bras.

Le 1er août, les deux frères ennemis du rap français et leur garde rapprochée s'étaient violemment affrontés dans une boutique de duty-free de l'aéroport d'Orly sous les yeux de passagers, dont certains avaient filmé la scène. Les images ont fait le tour des réseaux sociaux.

Les deux rappeurs doivent être jugés le 6 septembre à Créteil pour violences aggravées et vols en réunion avec destruction dans un lieu d'accès aux transports collectifs.

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