Six interpellations ont eu lieu hier dans le milieu anti-speciste, dans le cadre d'une enquête menée par la sûreté urbaine de Lille sur la dégradation de neuf commerces depuis le mois de mai.
Le coup de filet a été permis grâce à une empreinte ADN relevée sur une pierre lancée lors d'une des opérations de dégradation d'une boutique.
Ces personnes interpellées ont souhaité garder le silence durant la garde à vue. Les actes d'enquête ont permis de retenir des charges suffisantes contre l'une d'elles pour des dégradations volontaires en réunion contre trois commerces du centre-ville de Lille, une boucherie, une poissonnerie et une chaine de restauration rapide.
Une femme, âgée de 21 ans, a été déférée au parquet qui va lui notifier sa convocation par procès-verbal devant le tribunal correctionnel de Lille le 14 décembre à 8h30, et saisir le juge des libertés et de la détention de réquisitions de placement sous contrôle judiciaire.