En vertu d'une décision du tribunal administratif rendue mercredi, 668 personnes ont été «mises à l'abri» par la commune de Nantes et logées dans cinq gymnases de la ville où deux repas leur seront servis quotidiennement.
L'hébergement dans les gymnases de ces migrants - majoritairement originaires de Guinée, Erythrée, Somalie et Soudan, selon la préfecture de Loire-Atlantique - ne sera que temporaire.
Deux mineurs isolés ont également été évacués et vingt-huit personnes vulnérables ont été prises en charge par l'Etat, selon les chiffres de la mairie.
Deux cents fonctionnaires de police et de gendarmerie avaient bouclé le square Daviais, un parc arboré bordé d'un hôpital et de voies de tramway où des migrants, principalement des hommes, avaient commencé à camper au printemps.
