En direct
A suivre

Fusillade à Strasbourg : près de 48 heures de traque avant le dénouement

Son nom et son visage avaient été diffusés dans toute la France, la cavale de Chérif Chekatt, auteur présumé de la tuerie du marché de Noël de Strasbourg mardi, a pris fin jeudi soir. 

Mardi, il était entré dans le centre historique de Strasbourg et avait ouvert le feu. Selon un dernier bilan, cette attaque a fait trois morts et treize blessés.

Muni d'une arme de poing et d'un couteau, il avait ensuite échangé des tirs avec les forces de l'ordre, qui l'avaient blessé au bras, avant de réussir à s'enfuir en prenant un taxi.

Un chien pisteur avait relevé la trace de l'homme de 29 ans dans le quartier du Neudorf, dans l’est de Strasbourg, avant de la perdre brusquement. L'une des craintes des enquêteurs était que Chérif Chekatt ait quitté le territoire français, notamment pour passer en Allemagne.

720 forces de l'ordre mobilisés

Près de 720 membres des forces de l’ordre avaient été mobilisés pour sa capture. En tout, cinq de ses proches avaient été placés en garde à vue. L'un de ses frères est recherché par les autorités allemandes.

Une source proche de l'enquête a indiqué que Chérif Chekatt avait été repéré jeudi après-midi par une femme qui avait remarqué qu'il ressemblait au fugitif et qu'il était blessé au bras. Cette femme l'avait ensuite signalé à la police, répondant à un appel à témoins qui avait été lancé mercredi soir.

La traque du tueur du marché de Strasbourg a pris fin jeudi soir, aux alentours de 21H00. Chérif Chekatt a été repéré par un équipage de la «brigade spécialisée de terrain», alors qu'il «déambulait» dans la rue. Ils ont tenté de l'interpeller mais il «s'est retourné, faisant face aux fonctionnaires de police en tirant. Ils ont alors immédiatement riposté et ont neutralisé l'assaillant», a précisé le ministre de l'Intérieur Castaner depuis la préfecture du Bas-Rhin à Strasbourg.

Le ministre de l'Intérieur a indiqué avoir informé le président de la République, Emmanuel Macron, et le Premier ministre, Edouard Philippe, ainsi que le procureur de Paris, Rémy Heitz, qui «se rend sur le site pour confirmer l'identité du suspect». 

Jeudi soir, l'agence de propagande de Daesh affirme que Chérif Chekatt était un «soldat» du groupe terroriste.

À suivre aussi

Ailleurs sur le web

Dernières actualités