Depuis quelques jours, des parlementaires de la République en marche (LREM) osent parler de la violence dont ils sont victimes.
C'est le cas de Cendra Motin, députée de la sixième circonscription de l’Isère qui est la cible de menaces récurrentes.
Des permanences ont aussi été dégradées comme celle de Jean-Charles Larsonneur, député du Finistère. Ce dernier a dénoncé sur Twitter le «tas d'immondices» qu’il a retrouvé devant la porte de sa permanence ce lundi. L’élu a toutefois prévenu que même si ce n'est pas la première fois, cela ne l'arrêtera pas de recevoir les citoyens qui le souhaitent.
Ma permanence une nouvelle fois dégradée: après les tags, un flot d’immondices ce matin. Il est temps que cela cesse. N’en déplaise aux vandales et déprédateurs en tout genre, ma porte restera toujours ouverte aux citoyens du pays de Brest qui souhaitent échanger de bonne foi. pic.twitter.com/L87pKzM2rf
— J-C Larsonneur (@JCLarsonneur) 11 février 2019
Vendredi dernier, c'est la résidence dans le Finistère de Richard Ferrand, le président de l'Assemblée nationale, qui a fait l'objet d'une tentative d'incendie.
Plus de 80 dégradations ou exactions visant des permanences parlementaires ou des domiciles ont été recensées depuis le début du mouvement des gilets jaunes.