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Un message «anti-flic» sur une camionnette dans le Tarn-et-Garonne

L'affaire est partie d’une pancarte apposée à l'arrière d'une camionnette avec l’inscription «Flic suicidé, à moitié pardonné, les autres nous mutilent». Un message «anti-police» que André Roth, le propriétaire du véhicule, doit aujourd'hui masquer.

Après une nuit en garde à vue, ce «gilet jaune» est poursuivi pour «outrage à personnes dépositaires de l'autorité publique». Mais l'homme se défend de toute haine «anti-flic» et donne une autre explication à ce message. «Que certains le trouvent outrageant, oui je le comprends très bien, c’était pour interpeller les gens. J’aimerai qu’on parle de tout le monde pas que les policiers (…) les paysans se suicident, les ouvriers se suicident», a expliqué André Roth.

Depuis quelques jours, des slogans hostiles à la police ont été relayés, d'abord ce samedi lors de la manifestation des «gilets jaunes» à Paris, puis à Landivisiau, dans le Finistère. La façade de la gendarmerie a été taguée avant d'être nettoyée.

L'avocate d'André Roth craint que son client soit desservi par ce contexte. «Chaque cas est isolé. Vous avez affaire à quelqu’un qui ne manifeste pas, qui est 'gilet jaune' dans l’âme, qui le revendique haut et fort, mais qui n’a jamais pris part à une manifestation donc il ne faut pas faire d’amalgame», a expliqué Diane Payrou, avocate d’André Roth.

André Roth a été placé sous contrôle judiciaire. Il a interdiction de participer à une manifestation de «gilets jaunes». L'homme encourt un an de prison. Il sera jugé devant le tribunal correctionnel de Montauban, le 12 juillet prochain.

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