Que reste-t-il du Paris de Georges Pompidou ?

En ce 20 juin nous célébrons le cinquantième anniversaire de l'arrivée au pouvoir de Georges Pompidou. Plusieurs présidents lui ont déjà rendu hommage cette semaine, notamment Emmanuel Macron et Valery Giscard d'Estain. Si vous êtes nostalgique de l'ère Pompidou, voici ce qu'il reste de son héritage dans les rues de la capitale.

Il y a bien-sûr quelques monuments d'architecture moderne, mais aussi et surtout des infrastructures routières. A l'époque, en pleine période des «30 Glorieuses», le parc automobile s'accroit de façon exponentielle. La voie expresse sur la rive droite de la Seine est l’un des exemples des infrastructures mises en place par le président Pompidou.

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Inaugurée le 22 décembre 1967, elle permettait de traverser la capitale d’est en ouest et promettait de fluidifier le trafic parisien. De ce vaste plan routier subsiste également le boulevard périphérique. Une ceinture de 35 kilomètres sur la ligne des anciennes fortifications de Paris. L’axe est aujourd’hui le plus emprunté d’Europe.

De la tour Montparnasse au centre culturel de Beaubourg, en passant par les premiers grattes ciels de La Défense, Georges Pompidou a contribué à façonner la capitale avec un goût assumé pour l'architecture contemporaine. Car disait-il «du prestige de Paris dépend le prestige de la France.»