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Des compteurs Linky retirés pour raison médicale

Depuis le début de leur installation en 2015, de nombreuses personnes s'opposent à la mise en place des compteurs électriques Linky : des clients qui ont des doutes sur le respect de leur vie privée ou encore s'inquiètent de l'exposition aux champs électromagnétiques.

Après Bordeaux, Toulouse et Foix, le tribunal de grande instance de Tours a ordonné, le 30 juillet 2019, le retrait de ces compteurs dans plusieurs dossiers. C'est la quatrième fois qu'un tribunal ordonne le retrait de ces compteurs. Le 30 juillet 2019, à Tours, 13 particuliers ont gagné leur bataille contre Linky. Des personnes électro-sensibles, mais aussi un enfant de 7 ans devenu malade après la pose d'un compteur.

Le tribunal reconnaît l'existence d'un dommage imminent et d'un lien de causalité directe entre la pose d'un compteur Linky et les pathologies présentées par l'enfant et ordonne le retrait des compteurs. L'avocat des victimes estime que la décision fait jurisprudence, mais affirme que la justice doit désormais aller plus loin. Le compteur électrique communicant Linky permet de relever à distance et en direct la consommation des usagers, mais aussi de la couper ou de la limiter.

Depuis le début de son déploiement en 2015, de nombreux clients s'opposent à son installation à leur domicile. Ils estiment que ces compteurs sont néfastes pour leur santé en raison des ondes électromagnétiques qu'ils émettent et s’inquiètent du respect de leur vie privée. Mais si depuis le début de l'installation, une vingtaine de tribunaux ont été saisis, la grande majorité des plaignants ont été déboutés.

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