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Réduction du chômage, baisse des impôts... Les déceptions de l'ère Chirac

Moins d'injustice, moins de chômage, Jacques Chirac promettait d'atténuer la fracture sociale. Élu le 7 mai 1995, l’ancien Président sera rapidement rattrapé par la réalité.

Six mois après son élection, les grèves paralysent la France. La cause de la colère ? La réforme des retraites et de la sécurité sociale. Les impôts augmentent , les salaires des fonctionnaires sont plafonnés, le chômage grimpe jusqu'à 12.6% en juin 1997 et la précarité s'aggrave.

Plutôt que de sacrifier son Premier ministre, Jacques Chirac décide de dissoudre l'Assemblée nationale, sa grande erreur politique.

Lors de la campagne de 2002, le président fantôme se transforme en candidat impitoyable, surfant sur l'insécurité.

Réélu face à Jean-Marie Le Pen avec 82% des voix, score inédit sous la Ve République, il promet alors d'être le président de tous, mais fait encore face à certains échecs, notamment lors des émeutes des banlieues en 2005, après la mort de Zyed et Bouna.

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