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Marseille : un an après l’effondrement rue d’Aubagne, l’émotion est toujours vive

Le 5 novembre 2018, deux immeubles s’effondraient tuant huit personnes. Plus de 400 personnes avaient dû être évacuées. Des personnes qui attendent toujours d’être relogées, et qui pointent du doigt l’attentisme de la municipalité.

A l’époque, le drame met en lumière le problème d’insalubrité de certains habitats dans la cité phocéenne. Lors de l’évacuation des 3000 personnes, une promesse leur est faite : celle d’être relogés rapidement. Un an après, ils sont pourtant encore 300 à dormir dans des hôtels faute de solution.

Une situation que dénonce le collectif 5 Novembre, qui vient en aide aux victimes. «Normalement l’hôtel c’est temporaire», s’insurge l’une d’entre elles. Tous pointent du doigt l’inaction de la municipalité, face à une situation jugée catastrophique.

Accusée d’inaction, la mairie annonce pourtant prendre le problème très au sérieux. Depuis le drame, 14 millions d’euros ont été investis dans les travaux et le relogement des sinistrés. Mais pour les associations ce n’est pas assez. D’après la fondation Abbé Pierre, 100.000 marseillais seraient considérés aujourd’hui comme mal-logés.

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